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Moi, Caramel Mou

7 novembre 2012

Ils sont fous ces Danois #2

Aujourd'hui, un nouvel épisode aux couleurs scandinaves : en exclusivité, la suite de mes aventures danoises (#genre). Je commence par mes traditionnelles petites anecdotes parce que le caramel mou que je suis ne perd jamais une occasion de papoter et que, comme le dit si bien ce cher William Shakespeare, il y a toujours quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark. Anecdote 1 : les personnages célébres. Une amie danoise m'a posé la question à savoir si je connaissais des personnages célèbres originaire du Danemark. Caramel Mou, cette bécasse et croyant bien dire, a dit : l'auteur de Millenium. Qui ? Tu sais bien l'auteur de Millenium, Stieg Truc... Ah, Stieg Larsson. Oui, c'est ça. Raté. Raté ? Il est Suédois. Ah merde. C'est pareil. Ah ben, je suis confuse. Bah heu, je connais ... hmm, hmm ... Bref, j'en connais désormais trois et pas des moindres. 

 

[Digression photos car trop de texte tue le texte et l'attention du lecteur]

 

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Source - l'image la plus célèbre quand on tape Copenhague dans Google Images

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Photo prise par Moi - Nyhavn, j'y étais, les nuages en plus, photoshop en moins

 

Maintenant, si je vous dis "Le Briquet""Le Sapin" et "Le Papillon", vous me dîtes (#QuestionAUnMillion) ? Probablement pas grand chose. Et si je rajoute "La Petite Sirène""La Petite fille aux allumettes" et "La Princesse au petit pois", vous me dîtes ? Hans Christian Andersen (j'aime ce nom, mon fils s'appellera pareil, c'est décidé)pardi. Ce romancier, dramaturge, conteur et poète (#minutewiki) était danois. Il est aujourd'hui, très populaire d'où la présence de statues, bouquins et musées en tout genre. Si je vous dis capote, vous me dîtes ? Que je suis probablement obsédée et que je continue dans la lignée du billet précédent. Absolument pas. Sachez, et c'est un scoop (je l'ai appris hier), que le préservatif féminin (#ouiçaexistemenfin) a été inventé à la fin des années 1980 par le physicien danois Lasse Hessel. Pour finir, si je vous dis "fin du monde", vous me dites ? 21 décembre 2012, what else ? Sachez que le réalisateur de "Melancholia", Lars Von Trier est danois et très connu (par conséquent, je ne vous apprends rien). Petit extra pour la route, si je vous dis Kirk Christiansen, vous me dîtes ? Réponse en image :

 

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Source - Le Groupe LEGO est danois et Kirk en est l'inventeur

 

Anecdote 2 : la barrière de la langue. Tout le monde est bilingue danois - anglais et ce, depuis longtemps. Vous n'aurez donc aucun problème pour communiquer. Les films sont projetés en version originale et sous titrés en danois à l'exception des films pour enfants. Caramel Mou, cette bécasse a demandé : pourquoi ? Parce que les enfants ne savent pas lire. Lire quoi ? Bah, les sous-titres (Bécassine, c'est ma copiiine). En revanche, la barrière de la langue est bien présente dans le sens où de nombreux éléments indispensables à la survie tels que les menus (même celui du McDo) sont écrits en Danois partout, partout, partout et qu'il faut en permanence faire l'effort de poser la question à savoir "heu ça veut dire quoi ça ?". J'ai également beaucoup de mal à prononcer le nom des rues et des stations de métro. Résultat : je ne demande jamais mon chemin. Rassurez-vous, je connais les bases. Petit cours (ne faites pas attention à l'orthographe, je ne sais pas comment ça s'écrit). Bonjour : HI (prononcer haï). Merci : TAK. Au revoir : HI HI (prononcer haï haï). Fin du cours. Comment ça c'est tout ? Je voudrais bien vous y voir. Tsssssss. 

 

[Pause oeuvres d'art]

 

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Photo prise par Moi - Helsingor : une fontaine que je trouve magnifique

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Photo prise par Moi - Centre de Copenhague : un lutin

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Photo prise par Moi et dont je suis très fière - Un ange passe

 

Anecdote 3  les salutations. Pour se dire bonjour ... Au Sénégal : trois ou quatre bises. En France : deux ou trois bises. En Colombie : une seule et unique bise. J'ai eu beaucoup de mal à m'y faire d'ailleurs. Je tendais toujours l'autre joue. Au Danemark ? ZERO. On ne se fait pas la bise au Danemark, on se fait un HUG. Au début, on ne comprend pas trop. Après, on s'adapte. Je termine cet épisode 2 par la présentation d'une célébrité : The Little Mermaid dite La Petite Sirène. The Little Mermaid est au Danemark ce que Mona Lisa est à la France. The Little Mermaid est l'emblème de Copenhague et la star des cartes postales (The Little Mermaid, quoi !!!). Il s'agit d'une représentation de La Petite Sirène de devinez qui, ce cher Hans Christian Andersen (tout est lié) réalisé par Edvard (non, pas celui là) Jacobsen. Quand j'ai vu La Joconde en vrai, j'ai été déçue par ce petit bout de tableau. Quand j'ai vu le château de Disneyland, j'ai également été déçue par le côté carton pâte. Quand j'ai vu The Little Mermaid, j'ai été frappée par sa petite taille, sa mocheté beauté relative et son côté ratatiné. Bon, je suis de mauvaise foi. Je l'ai prise en photo, jugez par vous-même 

 

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Photo prise par Moi - The Little Mermaid I

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Photo prise par Moi -The Little Mermaid II

 

Chers lecteurs, c'est tout pour le moment. J'espère que cette petite escapade vous a plu. Vous aurez bientôt droit à un nouvel épisode et ce juqu'en février, mois de mon départ (sniff). Si vous avez des questions à poser, n'hésitez pas. Je ferai au mieux pour vous répondre (pas trop difficiles hein).

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27 octobre 2012

Ils sont fous ces Danois #1

Aujourd'hui, cela fait deux mois que je suis au Danemark [joyeux anniversaire MOI] et pour fêter l'événement [tout est matière à festoyer sur ce blog], un petit article aux couleurs scandinaves. Ce pays m'étonne de jour en jour. Les Danois ne font jamais rien comme les autres et cela leur réussit plutôt bien. Anecdote 1 : l'université est gratuite et les étudiants danois sont payés pour faire leurs études. Non, ce n'est pas une plaisanterie. Oui, moi aussi j'ai eu du mal à le croire. Ils reçoivent une somme plus que confortable [700 euros environ]. J'ai du mal à trouver un boulot. Bon allez, c'est décidé. Je me remets à étudier. Mon avis ? C'est bien. J'aimerais beaucoup recevoir des paquets de chocolat pour aller bosser le matin ou pour payer les impôts que je ne paye pas encore. Je vous ai dit qu'aller chez le médecin était gratuit au Danemark [à l'exception de l'achat des médicaments]. Anecdote 2 : voler des pommes chez autrui est légal. K. la personne chez laquelle je vis a pour habitude de revenir avec des paniers remplis de pommes. Tu les a achetées ? Non,non, elles viennent de chez les voisins. Tu veux dire du pommier de chez les voisins ? Oui. On a une loi au Danemark qui nous autorise à faire ça. D'ailleurs, j'étais entrain de les ramasser quand une vieille dame est apparue sur le palier. Et ? Elle avait l'air plutôt contente que je les ramasse. Mon avis ? La dernière fois qu'on a ramassé les mangues de chez le voisin dont l'arbre dépasse chez nous [donc c'est légal] et qui de toute façon ne les cueille jamais, on s'est fait vertement réprimander. Différences culturelles quand tu nous tiens. J'ai tout de même beaucoup de mal à y croire et mon ami Google a été incapable de me renseigner. Mais K. n'aurait aucun intérêt à me mentir. Anecdote 3 : le vélo est ancré dans les moeurs. Tout le monde a un vélo. Si tu a encore le statut de piéton comme Caramel Mou, c'est que tu n'as rien compris à la vie et si tu as une voiture, c'est que tu es très très riche et que tu vis dans les beaux quartiers. Je ne compte plus le nombre incalculable de fois où j'ai manqué de me faire écraser par un cycliste. Saviez-vous que dans les trains [équivalent du métro en plein air mais on dit train], il y avait des wagons spécial vélo pour le garer ? Maintenant oui. Au Danemark, le vélo est votre meilleur ami même pour sortir la nuit. Anecdote 4 : 35 minutes de train et vous êtes en Suède. Le Danemark est un tout petit Royaume de 5 529 888 habitants dit mon ami Wiki. Maintenant quand autrui me dit : on va passer le weekend en Suède. Cela ne me parait plus si ... exotique comme destination.

 

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Source

 

Il suffit du bavardage, je vous propose quelques photos pour illustrer mes périgrinations. Aujourd'hui, je vous emmène à Tivoli [je suis très organisée, j'ai décidé de ne pas faire dans le vrac mais par lieu d'intérêt]. Minute Wiki [il est plus doué que moi pour les explications] : 'les Jardins de Tivoli sont une des attractions majeures au centre actuel de Copenhague. Il s'agit d'un parc d'attractions comprenant de nombreuses attractions mais aussi des restaurants, des expositions, des concerts etc.' Bref, Tivoli c'est Disneyland en moins bien en plus petit et en moins carton pâte. C'est très agréable, très esthétique et tout à fait ma tasse de thé même si les attractions ne cassent pas trois pâtes à un canard [je suis une pro des attractions]. Vous êtes chanceux, vous avez droit à la spéciale Automne - feuilles mortes - Halloween. J'y retournerai pour noël et vous aurez droit à la spéciale Hivers - neige - noël [je vous gâte] :

 

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C'est tout pour le moment. Chers lecteurs, vous aurez régulièrement droit à des petites escapades scandinaves parce que le Danemark le vaut bien. En attendant, c'est Halloween, empiffrez-vous de caramel mou. C'est bon pour la santé et pour le moral et ça fait fuir les vampires. 

17 octobre 2012

Ma vie est tout à fait fascinante !

Aujourd'hui, je vous parle de ce moment gênant où j'ai remis à plus tard, les TAGS auxquels j'aurais pu répondre instantanément. J'ai fait les comptes. J'en suis à six (c'est grave docteur Hellocoton ?). Dans la mesure où je suis une petite blogueuse accomplie, que j'adore vous parler de ma vie tout à fait fascinante et que je veux que tout le monde il soit content, j'ai décidé de répondre à six tags en un article. Car voyez-vous, chers lecteurs, c'est toujours un grand honneur pour moi que d'être taguée. Cela signifie que quelqu'un a pensé à moi à un instant T de sa vie. C'est la classe internationale. Sur ces bonnes paroles, voici le principe du tag : 1) Ecrire 11 choses sur soi 2) Répondre aux 11 questions pour lesquelles on a été taguée 3) Créer 11 nouvelles questions 4) Choisir 11 personnes à qui passer le flambeau. Un, deux, trois ... MOI ! 

 

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source

 

1) Voici la première chose à savoir sur moi : je n'aime pas les règles et je suis très indisciplinée. Deuxième information capitale : je suis paresseuse. Conclusion : la première étape qui consiste à écrire 11 choses sur moi passe très gentiment à la trappe [presque ni vu ni connu]. Commençons par le commencement : le 8 septembre 2012 à 15h00, j'ai été taguée par un Melon au Jambon : si tu devais te décrire en un produit cosmétique, un livre, un film, une chanson, et un plat, quels seraient-ils ? Oeuf au plat, mollet ou omelette ? De quel artiste es-tu addict depuis le plus longtemps ? Raconte-moi ton histoire avec lui. Matin, midi, après-midi, soir ou nuit ? Dans quel lieu, que tu as visité ou non, aimerais-tu te rendre, pourquoi ? Fais-moi rêver ! Les langues que tu parles, étudies, ou au contraire, que tu ne parles pas, et pourquoi. Ta pensée du moment ? Et sinon, la famille ça va ? Le blog que tu lis le plus en ce moment. Raconte-moi un truc absurde qui t'es arrivé, absurde, mais drôle. Un secret inavouable ? Réponse en image. 

 

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Note de la rédaction : je suis la fille cachée de Bob Marley, c'est bien connu STOPJe retournerais bien méditer au sommet du Machu Picchu même si j'ai sué galéré fait preuve de courage pour y arriver, à pied s'il vous plaît. Cette cité est tout de même restée cachée pendant près de 400 ans avant d'être découverte. Ils sont forts ces Incas STOP Je ne parlerai jamais danois parce que je n'aime pas la sonorité de cette langue. C'est un peu comme l'allemand, c'est moche rude STOP En ce moment, je lis le blog de Tête de Thon : fascinant. J'aime sa folie et ses maquillages spécial Halloween STOP Il y a deux ans, j'étais tranquillement allongée sous ma couette quand j'ai senti une mystérieuse odeur de brûlé. Après enquête, il s'avère que j'ai crâmé un bout de ma couette avec ma lampe de chevet [oui, c'est bêteSTOP Un secret inavouable ? Cliquez ici : pourquoi je m'appelle Caramel Mou et pas Caramel INTERDICTION DE RIGOLER. J'EN SUIS TRES FIERE. IL A DURE 4 ANS. IL EST MAINTENANT A LA RETRAITE EN TANT QUE BLOG TEST HTML.

 

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source

 

2) Le 14 septembre 2012 à 21H21, Jeune Anecdotique m'a trouvée très sympathique. Elle m'a dit : que pensez-vous de cette mode des beauty box ? (j'ai envie de savoir, je suis curieuse). Quelles études ou quel métier faites-vous ? Pourriez-vous vous passer de fast-food toute votre vie ? Si vous pouviez avoir un super pouvoir pendant une journée, ça serait lequel ? Etes-vous accro à votre ordi et à internet ? Vous êtes-vous déjà tapé la méga-honte, et si oui, bah racontez-nous ! A choisir, vous êtes plus heureuse avec une pile de Closer et de Public ou avec un bon livre bien littéraire ? Regardez-vous Secret Story ? Mes questions sont complètement nazes, n'est-ce pas ? Ce que vous aimez trouver dans un blog que vous lisez ? (en gros, quel est le critère sur lequel vous vous basez pour apprécier ou non un blog).

 

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Les Beauty Box et Box en tout genre dont la THE ne sortent pas du territoire français. Par conséquent, j'en pense que c'est tout pourri. Je suis tellement aigrie que je ne lis pas les articles dont le titre comporte les mots Beauty Box [inutile d'insister] NA STOP Je suis récemment diplômée d'une Ecole de Commerce et actuellement en stage dans l'humanitaire. STOP Me passer de fast food, oui. Du MacDo, non. Si Ronald pouvait avoir la gentillesse d'ouvrir une filiale au Sénégal, it would be fully appreciated STOP Le pouvoir d'arrêter la pluie STOP Oui, je suis accro à mon ordi et à internet. Sans moi, l'île déserte, Koh Lanta, le trou du cul du monde et tous ces lieux privés de connexion STOP J'ai envoyé un texto à un mec, il y a quelques années : tu m'aimes bien ? Il a attendu que je sois entourée d'amis pour déclarer : Caramel Mou, qu'est ce que c'est que ce texto de merde ? Je suis toujours mortifiée STOP Je suis heureuse avec un bon roman policier, un bon Cosmopolitan et un bon Glamour pour la route STOP ici la voix : Caramel Mou fait parti des actionnaires majoritaires de la maison des secrets et ce, depuis de nombreuses saisons STOP Tes questions ne sont pas plus nazes que mes réponses et comme ma plume est d'or, tes questions aussi STOP Caramel Mou qui rit fait concurrence à la vache. 

  

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3) Je suis allée au cinéma le 08 octobre 2012 et j'ai croisé ma copine Morgane qui m'a dit : si vous pouviez avoir n'importe quel animal, lequel se serait ? Votre comédie romantique favorite ? Vous êtes seul sur une îles déserte, vous ne pouvez emporter que 3 objets, lesquels et pourquoi ? J'ai très faim, quel plat me conseillez vous ? Racontez moi comment les ornithorynque en sont arrivé à avoir cette dégaine, en expliquant leurs origines mystiques. Votre tic, petite manie qui agace les autres ? Un petit pêché mignon peut-être ? La chanson que vous écoutez le matin pour vous donner la pêche ? La chanson que vous écoutez avant d'aller pleurer sous vos couettes quand ça va mal en mangeant du chocolat ? Vous avez un film que je MUST SEE avant de mourir ? Que pensez vous de la situation socio-économique du pays de la petite sirène ?

 

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Un dromadaire [mon animal préféré] et un lama [mon animal préfére ex aequo] pour lui tenir compagnie STOP Breakfast at Tiffany's parce que Audrey Hepburn STOP mon yacht pour repartir illico presto vers la civilisation. Je suis modeste, je me contenterai de cet objet STOP un tartare de boeuf STOP En réalité, ils ont confondu "mystique" et "moustique" et se sont donc fait piquer par le moustique de la laideur et de la queue plate STOP quand je suis heureuse, je ris. Quand je suis stressée ou nerveuse, je ris. Quand je suis en forme, je ris. Quand je suis fatiguée, je ris. Je ris bêtement. Je ris intelligemment. Je ris jaune. Je ricane. Je ris tout le temps. Je ris de tout. Les rabat-joie [encore eux] sont agacés STOP en ce moment, je grignote des champignons de Paris. C'est petit, c'est mignon, c'est un champignon tout rond STOP NO STRESS de Laurent Wolf [I DON'T WANNA WORK TODAY] STOP YESTERDAY et / ou LET IT BE des Beatles [ALL MY TROUBLES SEEMED SO FAR AWAYSTOP Breakfast at Tifanny's STOP Je pense que ce pays prend l'eau [HA HA HA ... H ... Hmm]. 

 

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source

 

4) J'ai trouvé un Pépin dans la Pomme plutôt bavard. C'était le 09 octobre 2012. Ce TAG est particulièrement original. 

Tu te retrouves en haut d’une montagne pour aller de l’autre côté il te faut traverser deux passerelles : a) La première passerelle est en fer, stable bref elle est solide et plus sûre mais tu ne sais pas ce qui t’attends de l’autre côté. b) La deuxième passerelle est en corde avec des planches qui craquent et se balance mais de l’autre côté t’attend le bonheur. Quelle passerelle prends-tu ? Je prends la première passerelle parce que je tiens à la vie et que j'aime les surprises et puis trop de bonheur tue le bonheur. Il faut savoir être malheureux pour pouvoir apprécier le bonheur à sa juste valeur.

Tu te rends à l’inauguration d’un jeune peintre prometteur, tu es resplendissante, sûre de toi, l’artiste arrive vers toi avec deux coupes de champagne, sourire radieux, il te glisse au creux de l’oreille (là tu sens que tu vas fondre) : excusez-moi, mais je vous paie pour servir les invités pas pour rester  planter là comme une bécasse. Comment réagis-tu ? Je pleure. Je suis un Caramel Mou, pas un sucre d'orge. 

Une personne avec qui tu es fâchée depuis longtemps t’appelle au secours : a) Tu vas l’aider et qu’importent vos querelles b) Tu lui raccroches au nez. Je n'ai pas pris la peine de décrocher donc je ne peux pas être au courant de ses problèmes. Comme c'est dommage [quoi ?!!]

Il fait nuit noire, tu es seule, tu viens de finir un livre d’horreur, et comble de malchance une panne d’électricité paralyse tout le quartier. Quelle est ta réaction ? Les pannes d'électricité étant banales au Sénégal, ma première réaction est de pester contre la compagnie d'électricité et de courir allumer le groupe électrogène [problème résolu]

Un jour on décide de se rencontrer, tu as l’air déçue de cette rencontre : a) Tu ne dis rien et reste avec moi toute la journée b) Tu n’écoutes rien de ce que je te dis et regardes ta montre toutes les 2 minutes c) Tu me le fais savoir et en rentrant chez toi tu m’effaces de tes contacts. Je ne dis rien et je reste avec toi toute la journée. Caramel Mou est bon public et très tolérante même avec les plus mauvais d'entre nous [quoi encore ?!!!]
 
Quel est le pouvoir dont tu aimerais être dotée pendant  24 h seulement ? le pouvoir de lire dans les pensées pour jauger de la sincérité et des pensées indélicates d'autrui et accessoirement le faire chanter. Penses-tu qu’on peut donner sans recevoir ? C'est l'histoire de la vie. 
 

 

5) Le 10 octobre 2012 à 00h58, une Mama qui a trop le Swag (ici) m'a dit : t'aimes-tu ? J'aime mes yeux, mon nez et mes pieds Quelle passion ou passe-temps te permet de t'évader ? le BODY JAM. Je pense que tout le monde devrait arrêter la ZUMBA et se mettre à cette activité hautement plus élaborée. Que changerais-tu dans ta vie si tu en avais la possibilité ? J'effacerai mes ex, ces êtres inutiles. Quel défaut t'énerve le plus chez les autres ? le mensonge et le fait de faire du bruit en mangeant [ça m'irrite]. A quelle époque aurais-tu aimé vivre et pourquoi ? J'aurais été Néfertiti, reine d'Egypte à l'époque en question. Quel est ton dernier coup de folie ? Avoir un copain. Le trait de ton caractère que tu aimerais changer ? Aucun. Je ne me reconnaîtrais pas sinon. Ton personnage célèbre préféré (réel ou de fiction) ? Hercule Poirot parce qu'il fait toujours fonctionner ses petites cellules grises et qu'on devrait tous en prendre de la graine. Comment penses-tu que ton amoureux te voit ? Comme l'être le plus zinzin qu'il lui a été donné de rencontrer [pauvre de lui]. La pire honte de ta vie ? Ceux qui ont suivi sont déjà au courant [interrogation écrite].

 

 

6) Pour finir, Alister nouvel abonné très sympathique [bienvenu] m'a appris que la vie est un délice dès lors qu'on décide de ne plus la prendre au sérieux [j'adhère] : quel parfum portes-tu ? Je suis fidèle à D&G, The One. Quelle est la partie de ton corps que tu mets le plus en valeur ? J'ai de belles mains et de très jolis ongles [en toute modestie] que je vernis de toutes les couleurs de l'arc en ciel. Une approche qu'on a faite pour te séduire et qui t'a marquée ? Heu ... [gratte, gratte]. Quelle genre de séductrice es-tu ? Je ne séduis pas [la flemme], les boulets on tentent  de me séduire [non mais c'est vrai en plus]. Si tu devais être une futilité, tu serais ? Plus Belle La Vie [j'adore. Ne riez pas, j'ai même investi dans un bonnet Plus Belle La Vie à Marseille]. Si tu devais être un film romantique, tu serais ? Et pour la troisième fois : Breakfast At Tiffany's :D Quel est l'un de tes pires cauchemars ? La mort de mes proches. Quel est l'un de tes plus beaux rêves ? La paix dans le monde et tous mes proches et amis réunis au même endroit. Quel est ton plus grand défaut ? je ne suis pas très patiente, je veux tout, tout de suite. Quelle est selon tes proches ta principale qualité ? Ma bonne humeur perpétuelle et ma gentillesse légendaire [si, si, si]  

 

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source

 

J'ai fini. Plaît-il ? Rédiger 11 nouvelles questions et taguer 11 blogueuses. Non. Ce moment gênant où l'inventeur du tag se rend compte qu'on ne peut pas compter sur tout le monde pour perpétuer la tradition. Je pense que nous avons eu assez de questions pour ce soir. En revanche, je lance un défi [vous pensiez vous en tirer à si bon compte ? ERREUR] à 1) toutes les personnes qui m'ont taguée soient : Melon au Jambon, Morgane, Jeune Anecdotique, Pomme, Swag Mama et Alister et 2) Pti'Bâton [parce que j'ai envie]. Le défi si vous l'acceptez consiste à caser mon mot préféré dans l'un de vos articles à venir à savoir : BACHIBOUZOUK. C'est tout ... pour le moment ! 

10 octobre 2012

Les empêcheurs d'être content !

Ce soir, un article sur ces 'personnes d'humeur chagrine qui troublent la joie des autres.' [je congratule mon ami Larousse pour cette définition claire, nette et précise]. Plus qu'un boulet, le rabat-joie est une plaie qui jamais ne cicatrise. Le rabat-joie comme son nom l'indique prend un malin plaisir et ce pour des raisons obscures, à plomber l'humeur des autres. Quant le rabat-joie n'aime pas quelque chose, il s'évertue par tous les moyens à en dégoûter le reste de l'humanité. Trop de bonheur use probablement son propre bonheur. Quand le rabat-joie aime quelque chose, il s'évertue par tous les moyens à faire croire le contraire. Il masque son mal être derrière une mauvaise foi certaine, un pessimisme à toutes épreuves et un cynisme assumé. Le rabat-joie n'est jamais content et le fait savoir en usant de son outil favori : le lancer de venin destiné à peiner, irriter ou agacer et ce, gratuitement [le rabat-joie sait être généreux, c'est l'une de ses seules qualités]. Je ne sais pas si le rabat-joie est naturellement pénible ou s'il le fait exprès [c'est sans doute une forme d'obsession de la négativité] mais le fait est qu'il est intellectuellement et émotionnellement lourd à digérer accepter d'autant plus qu'il ne s'arrête jamais et qu'il trouve toujours quelque chose à redire sur tout, envers et contre tout. Le rabat-joie est en mode répondeur automatique. Il a même cette faculté de répondre quand personne ne lui demande son avis : le rabat-joie n'a la plupart du temps rien compris au sujet et est souvent A COTE DE LA PLAQUE. Sur ces précisions, voici le pourquoi du comment de mon article. 

 

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Je ne suis pas contente. Je compte deux rabat-joie sévèrement atteints dans mon entourage qui usent de la même stratégie de dissémination d'ondes négatives. En ce moment et sans se connaître [le rabat-joie est international], ils m'attaquent sur le même sujet [qui se ressemble, s'assemble]. Tout commence [encore et toujours] par une question innocente : Salut Caramel Mou, ça va ? Cela commence toujours dans la joie et la fausse bonne humeur et cela se termine dans l'irritation la plus totale.

Boulet 1

Salut Caramel Mou, ça va ? Ton stage se passe bien ? Donne des news. Oui, j'aime beaucoup la ville et j'adore mon stage. Les gens sont cools. Les horaires de travail aussi. Mes missions sont intéressantes. J'apprends pleins de choses. L'environnement n'est pas stressant. Je suis très contente d'être là. Combien d'heures de travail par jour ? 8h. C'est tout ? Ptin' ça ne bosse pas en fait. C'est la super planque ! Mais si, on bosse. Moué. En même temps, ton organisation n'est pas très stressante. Mais ... c'est fou ça ! Bah en même temps, tu n'es pas payée. Donc bon, ça compense. Hein ? Il faut bien manger. Heu, merci de t'inquiéter mais je m'en sors très bien. Oui bah tu as bien de la chance d'être dans ce cas, tout le monde ne peut pas en dire autant. Mais je n'ai jamais prétendu le contraire. Je suis juste entrain de te dire que je suis contente d'être ici. C'est tout. Désolé d'être aussi terre à terre mais il faut bien manger. Mais là n'est pas le sujet et je ne t'ai jamais demandé de passer un entretien pour un stage non rémunéré à ce que je sache ni de déménager à Copenhague. Mais bon, pas de stress et du temps, c'est le rêve ! FFFF. Je comprends pourquoi je ne te donne jamais régulièrement de nouvelles. 

 

Grumpy_by_MagnoilaFyre

 

Boulet 2

Salut Caramel Mou, ça va ? Le boulot ? Tu as l'air épuisé. Je suis débordée. J'ai énormément de boulot en ce moment. Mais c'est très intéressant. Ah ? Parce que tu travailles vraiment ? Heu oui, je travaille. En général, les stagiaires ne font pas grand chose à part du tourisme. Je te rassure, je n'ai pas fait pas le trajet Dakar - Copenhague uniquement pour faire du tourisme pendant six mois. De toute façon, ça ne sert à rien. Qu'est ce qui ne sert à rien ? De travailler autant et d'être aussi dévouée à ton organisation. Pourquoi ? Tu n'es même pas payée et puis tout le monde s'en fout. Quoi tout le monde s'en fout ? Ben oui, tu auras une super lettre de recommandation à la fin, un point de plus sur ton CV et puis c'est tout. Personne ne se soucie de ton travail ou de ce que tu fais. Mais ... Non mais je t'assure, arrête. C'est inutile. Tu devrais même partir plus tôt. Et donc si tu étais bénévole pour une association humanitaire, tu ferais ton travail à moitié parce que tu n'es pas rémunéré c'est ça ? Bachibouzouk. FFFF.

 

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source

 

Aux rabat-joie (j'ai remarqué que c'était toujours les mêmes empêcheurs d'être content) : allez tous voir ailleurs si je n'y suis pas et restez-y. Quelqu'un m'a dit un jour, alors que je me plaignais d'être entourée d'un certain nombre de perpétuels rabat-joie, que tant de négativité finirait par déteindre sur ma bonne humeur et m'a conseillée de m'éloigner de vous. MAIS voyez-vous dans ma grandeur d'âme, j'ai décidé de vous garder [parce qu'au fond je vous aime bien]. Aujourd'hui, je suis fatiguée de vous entendre râbacher les mêmes choses pendant des heures et des heures. Je suis fatiguée de vos critiques et de vos remarques déplaisantes. Je suis fatiguée de vos jugements intempestifs et je suis fatiguée de vous voir piétiner mes joies et accentuer mes peines. Vous n'aurez pas raison de ma bonne humeur. Toujours dans ma grandeur d'âme, je vous dédicace la chanson qui suit en guise de thérapie. Prenez la vie du bon côté. Riez, sautez, dansez, chantez et vous serez un ours très bien léché [et Caramel Mou sera moins embêtée]. Cher lecteur, si toi aussi tu penses que les rabat-joie devraient être enfermés à Azkaban, aime ce message (ou pas). Tu peux aussi me parler de ces rabat joie qui t'irritent pour que nous décidions ensemble d'une action commune.

 

7 octobre 2012

Du coq à l'âne #1

Aujourd'hui, un article sans queue ni tête où je passe du coq à l'âne. Car voyez-vous, j'ai un certain nombre de choses sans connexion aucune à déclarer. Et dans la mesure où je ne tiens pas à rédiger une série de mini-articles haïku (wiki : petit poème extrêmement bref visant à dire l'évanescence [Larousse : propriété de ce qui s'évanouit, s'efface ] des choses), je vous propose, chers lecteurs, un concentré d'idées. J'ai cru lire quelque part qu'un bon article se devait toujours d'avoir un fil conducteur pour capter l'attention du lecteur : bullshit (#grosmot). Un article se doit d'être à l'image de son auteur et non à celle de prétendus structurateurs de pensée : écrivez comme ceci, écrivez comme cela, évitez de dire ceci, dîtes plutôt cela, ne dépassez pas tel nombre de mots (gnagnagnagna) et le succès vous rencontrerez : bonjour, je suis la monotonie et l'ennui est mon amie et nous avons décidé, d'un commun accord, de vous pourrir la vie. J'ai toujours trouvé les articles intitulés "comment écrire un bon article ?" ou "les secrets d'un bon article" ou "10 astuces pour capter l'attention de vos lecteurs" ou "10 idées de thèmes pour intéresser vos lecteurs" particulièrement aberrants drôles. Sur ces bonnes paroles hargneuses [je ne sais pas ce qui m'arrive, je suis en écriture automatique, ma pensée coule tel un long fleuve agitée], les faits désarticulés.

  

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PETITS MALHEURS DU QUOTIDIEN 

Vendredi (avant) dernier, un bachibouzouk a volé le parapluie [qui n'était pas le mien d'ailleurs] que j'avais laissé sécher devant la porte. J'ai trouvé cet acte de félonie fort déplaisant d'autant plus qu'il pleut beaucoup à Copenhague. Pour la peine, j'ai investi dans un parapluie à carreau rouge vif impossible à dérober car beaucoup trop tape-à-l'oeil et très facile à retrouver (HA). Le lundi suivant ce vendredi noir, j'ai perdu la clef de chez moi. Elle a disparu dans la nuit du samedi au dimanche. Sachant que, ce weekend là, je ne suis sortie que pour jeter les poubelles, je pense que je l'ai inconsciemment balancée dans la poubelle [il y a des jours où je me dis que je ne suis pas un Caramel Mou ordinaire]. Pendant une semaine, j'ai du passer par la cave qui communique depuis l'extérieur avec la maison : j'ai eu trop peur [c'est froid, c'est humide, c'est tout noir, ça ne sent pas bon]. La personne avec laquelle je vis m'a prêté sa clef et je me suis, pour la première fois de ma vie, rendue chez le serrurier. Je pensais que la duplication prendrait  des heures mais non ... Il a glissé la clef dans une machine, il a fait chlak, chlak et au bout de deux minutes, c'était prêt : j'en ai eu pour 7 euros. Vendredi dernier, j'ai posé mes lunettes sur le rebord de la baignoire, elles sont bien évidemment tombées [étonnant] et la monture s'est cassée. Ce moment de félicité où je suis ravie d'avoir des lentilles. Le lendemain, je me suis rendue, dépitée chez l'opticien. Je pensais que la monture était foutue et que je devais en acheter une autre mais non ... il s'est emparé d'un tournevis, il a fait couic couic et c'était réparé [note : j'avais bien évidemment essayé de faire la même la veille. Conclusion : chacun son métier] : j'en ai eu pour 5 euros. Moments gênants : alors que je marchais dans la rue, une voiture est passée à toute vitesse et l'eau de pluie a giclé sur mes vêtements. JE DETESTE ÇA. ÇA M'ENERVE. STUPIDE BAGNOLE. J'ai décidé de m'exercer au lancer de lime à ongles pour pouvoir rayer les carrosseries des voitures coupables (gniark, gniark). Sinon, je me suis coupée avec une feuille de papier. JE DETESTE ÇA. ÇA FAIT TROP MAL. Achats : pour me consoler de mes petits malheurs, j'ai investi dans un sac de chez KAZA (ci-dessous) qui coûte relativement cher [60 euros, j'avoue tout. Oui, je saiiiis, je saiiiis] mais j'y pensais depuis des mois et j'avais absolument besoin d'un nouveau sac :

 

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EMOTION

L'autre jour, alors que j'arrivais au boulot et que pour une fois, je passais par l'entrée principale, je suis allée faire un coucou amical à la dame de l'accueil qui m'avait si bien accueillie le premier jour et avec laquelle j'ai eu l'occasion de converser. Je lui ai dit : bonjour, c'est juste pour vous faire un petit coucou parce que ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vue. Elle m'a répondu : c'est super gentil. Je suis contente. Pour une fois que quelqu'un se rappelle que j'existe. Que quelqu'un pense à moi en ces termes ... Je ne sais pas pourquoi mais ces mots m'ont émue. J'ai eu le bourdon toute la matinée. On n'y pense pas assez à la dame de l'accueil sauf en cas de problèmes ... C'est nul ! Autre émotion, j'ai rencontré quelqu'un. Cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Oui, bon, ne nous emballons pas. Ce quelqu'un ne semble pas comprendre ma folie. Voyez-vous je suis du genre toujours de bonne humeur à danser sans raison dans la rue pour exprimer ma joie d'être sur terre [Caramel Mou Mouvant]. Et il m'a sorti la réflexion suivantetu bouges beaucoup trop. Tu ne devrais pas danser ainsi dans la rue. Ça fait bourrée. Oui bah, je fais ce que je veux d'abord et si je veux exécuter des pas de bourrée, des pas de bourrée j'exécute. M'enfous du regard des gens. Tout ce laïus pour dire que j'ai beaucoup d'énergie et que je ressens en permanence le besoin de découvrir de nouvelles choses et de partir à la découverte de tels ou tels endroits, monsieur est du genre casanier à vivre la nuit (chez lui) et à dormir toute la journée (chez lui). JE DETESTE ÇA. ÇA M'ENERVE. L'EX ETAIT PAREIL. A part cela, il est un peu maniaque sur certaines choses et je suis légèrement souk. A part cela, il est très bien. Bref, je suis perplexe quant à l'avenir de cette relation ... Je ne veux pas qu'on éteigne ma folie et qu'on canalise mon énergie. 

 

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Sur ces bonnes paroles, je vous laisse. Je vais au sauna. MAIS je viens de découvrir que les Danois s'y rendaient tout nus comme les Allemands. Entendons-nous bien, je n'ai aucun problème avec mon corps. J'assume. Hmm, hmm, pas tout à fait, la vérité c'est que ... je n'ai pas envie d'y aller toute nue. Mon amie m'a dit : si tu mets un maillot de bain ou une serviette, c'est toi qui auras l'air bizarre. CERTES. Plaît-il ? Ne pas y aller du tout. Non, je ne peux pas, j'ai promis. J'AI PAS ENVIE. ÇA M'ENERVE. FFFFFF. Je vous raconterai. Cher lecteur, sens-toi libre de faire des commentaires (ou pas) sur tels ou tels points. Tu peux aussi être hors sujet, je ne t'en tiendrai pas rigueur.

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30 septembre 2012

Peace Movement : faites l'amour et pas la guerre !

Aujourd'hui, je suis le mouvement (#jesuisunmoutoncertesmaisintelligent). John Lennon (#cegrandhomme) a dit : you may say I'm a dreamer but I'm not the only one. Un petit pas de Caramel Mou est bien entendu une formidable avancée pour l'humanité. C'est la raison pour laquelle les mots illusion et utopie ne font pas partie de mon vocabulaire et constituent d'ailleurs, une source de tension permanente avec mon cher ami Larousse qui est de plus en plus lourd à transporter souffre de surcharge pondérale due à la présence de mots inutiles tels que intolérance, haine, guerre et méchanceté. Plaît-il ? Non. Je ne suis pas entrain de battre campagne pour faire mon entrée à l'Académie Française (#jepourrais). Explications. 

 

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Chers lecteurs, un tremblement de terre mots a récemment secoué la blogosphère. Plusieurs articles ont fait l'objet de polémiques plus ou moins (plutôt plus que moins) houleuses et désagréables. Des mots sans tact ont été dits. Des flèches piques ont été lancées. Des blogueurs ont été blessés. Des blogs ont fermé leurs portes. Bref, des BACHIBOUZOUKS ont perturbé l'équilibre de la blogosphère. Saperlipopette. Diantre. Fichtre. Sacrebleu. Poudre de perlimpinpin. Cela ne va pas du tout. La blogosphère et par extension Hellocoton sont un microcosme de sensibilités et un cercle d'opinions diverses et variées. Le but est de faire de belles rencontres, d'échanger, de discuter, de critiquer, de s'offusquer, de débattre, de faire mille et uns cacas nerveux ... mais toujours dans la joie, la bonne humeur et le respect de l'autre. Je fais partie de ceux qui ne seront pas forcément d'accord avec ce que vous dîtes mais qui se battront pour que vous puissiez le dire sans être verbalement houspillés [voltaire revisité]. Plaît-il ? Oui, je sais que j'ai traité certains de bachibouzouks plus haut et que ce n'est pas très en accord avec mes propos mais heu, heu, heu, heu ... bref. Moi, Caramel Mou décide d'adhérer au PEACE MOVEMENT initié par Pomme et Ellie dont voici les principes :

 

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1) Un article ne sert jamais à rien (même un article sur le mode de reproduction des faucons), alors nous n'irons jamais volontairement dénigrer le travail d'une autre. 2) On ne connait pas les personnes qui sont au bout de ce blog : pas d'attaques personnelles injustifiées et blessantes. 3) La liberté d'expression est un droit ; ne pas faire de mal, physiquement ou moralement, à autrui est un devoir4) Nous montrerons notre désaccord avec un article dans la politesse et le respect les plus complets. Oui, c'est comme ça, on est très zen ! 5) Il va sans dire que les insultes sont un tue-glamour : un peu de douceur, on s'abstient. 6) On ne menace pas de mort une personne, même un tout petit peu : le "tu veux que je t'envoie de l'anthrax ?", on jette ça aux crocodiles ! 7) Relayer un article pour casser une blogueuse et lui taper dessus en groupe ? Sérieusement ? L'école primaire, c'est deux rues plus bas. 8) Pas la peine de s'excuser si on est pas d'accord avec quelqu'un : donner calmement son avis suffit. 9) L'ordi est une machine, la blogueuse : non. Respectons un peu ses sentiments. 10) Chantons tous du Céline Dion en se tenant la main.

  

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Si vous souhaitez adhérer à ce mouvement pacifique et serein et faire comme les copinautes qui en parlent, c'est très simple vous cliquez ici : Pomme.  En signe de votre engagement, vous recevrez un joli logo à insérer sur votre blog. Hein ? Oui, je sais, il ne figure pas encore dans ma colonne de droite [Caramel Mou joue le rôle de l'hôpital qui se fout de la Charité qui n'a rien appris depuis le temps qu'elle se fait balader] mais il devrait arriver incessamment sous peu. N'attendez-pas et suivez le mouvement pour une blogosphère tout en rires et chansons : 

  • Swag Mama : le mouvement est en route
  • Kimie qui n'aime pas trop Céline Dion quand même ... [Caramel Mou adhère aussi]
  • Pti'Bâton : pour un blog zen !

En parlant de chanson, je suggère une révision de l'article 10 [oui, je râle, c'est tout ce que je sais faire] et comme je suis force de proposition, voici mon amendement et ma conclusion : love is my religion ! 

 

26 septembre 2012

Ma vie de mouton !

Aujourd'hui, un article peu conventionnel (traduction : qui ne révolutionnera pas le monde de la blogosphère ni le monde tout court d'ailleurs) car voyez-vous, votre humble Caramel Mou ne peut pas toujours être au top de ses capacités intellectuelles et parfois, je m'autorise des écarts d'une banalité affligeante (genre). Sans transition, le sujet qui me préoccupe. J'ai fait un constat. Je me suis découvert des points communs avec le mouton. Mais pas n'importe lequel, celui de Panurge (non, je ne fais pas encore dans le reportage animalier). Mon ami Larousse (welcome back) définit le mouton de Panurge comme étant une personne qui modèle sa conduite sur celle du plus grand nombre, qui suit aveuglément l'exemple des autres. L'origine de cette expression ? Pantagruel de Rabelais. Extrait [Langage incompréhensible châtié, minute intelligente. Profitez-en, ce sera la seule]"Soudain, je ne sais comment, le cas fut subi, je n'eus loisir de le considérer, Panurge, sans autre chose dire, jette en pleine mer son mouton criant et bêlant. Tous les autres moutons, criant et bêlant en pareille intonation, commencèrent à se jeter et à sauter en mer après, à la file. La foule était à qui le premier y sauterait après leur compagnon. Il n'était pas possible de les en empêcher, comme vous savez du mouton le naturel, toujours suivre le premier, quelque part qu'il aille". Ce soir et en exclusivité, ma vie de mouton. Tout a commencé alors que je déambulais dans les rues de Copenhague totalement transie de froid ... Hein ? Mais non, je ne suis pas entrain de délirer ... Je vous assure que tout ceci est très logique.

 

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Tout a donc commencé alors que je déambulais dans les rues de Copenhague totalement transie de froid (en plus de délirer, elle radote). Il faisait froid (ça va se savoir), je me rendais au travail et je n'étais pas convenablement vêtue (traduction : ma tenue n'était pas proportionnelle à la température ambiante). J'étais en gilet léger, veste noire et châle aux oubliettes. Le soir venu, quand la bise fut venue, un verre je suis allée boire avec la communauté des stagiaires (oui, on s'aime). Mais très vite, la nature eut raison de ma personne : Caramel Mou, tu t'en vas déjà ? Oui. Pourquoi ? J'ai trop froid et je suis incapable de faire le trajet jusqu'au Night Club [epic fail]. Sur le chemin du retour, je me suis promis de plus jamais sortir aussi légèrement vêtue. Trois semaines que je joue les prolongations estivales pour une raison simple : je suis un mouton (voilà qu'elle recommence avec ses histoires de moutons). Je voulais bêtement me fondre dans le paysage des danois qui semblent avoir développé une certaine résistance au froid (NOTE : l'un des loisirs préférés d'une de mes amies danoises ? Se baigner dans la mer en plein hivers - cas extrême mais véridique). De crainte de paraître ridicule, je n'ai pas osé sortir l'artillerie lourde [manteau et cie]. Plutôt mourir de froid que de faire tâche. Bon, au moment où j'écris cet article, j'ai sorti le manteau mi-saison parce que tout le monde il sort son manteau maintenant mais je ne mets pas encore de gants [et pourtant ...] parce que personne n'en porte encore. C'est con, hein ? 

 

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Mais ce n'est pas tout. Caramel Mou prend sa douche le soir et pas le matin [confessions intimes], sauf situations exceptionnelles [visite des anglais, party rock ou autres agitations nocturnes] Pourquoi ? Petit un : le matin, il fait froid. Petit deux : de manière générale, je ne fais rien de suffisamment intéressant pendant la nuit qui puisse justifier une douche matinale. Petit troisje ne comprends pas le point de vue de ceux qui prennent leur douche uniquement le matin et pas le soir. Petit quatremes nuits sont courtes et je n'ai pas le temps de me salir. Petit cinq : chacun sa vie mais ce n'est évidemment pas l'opinion d'autrui qui me traite de caramimi cracra. C'est pourquoi, quand je suis en communauté [vacances et cie], je m'oblige à faire comme 99% de la population pour éviter toute remarque déplaisante : je prends une douche le matin alors que, de manière générale, je n'en vois pas l'intérêt et que cela me perturbe plus qu'autre chose. Il y a des jours où j'irais bien faire le mouton sur une île déserte, ça me ferait des vacances.

 

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Par ailleurs, quand je suis invitée au restaurant, je commande toujours soit le(s) mêmes plat(s) que mon interlocuteur soit des plats dont le prix est inférieur ou égal à celui des plats commandés par mon interlocuteur. Pourquoi ? Parce que heu ... parce que c'est devenu un réflexe et que j'ai honte d'agir autrement. Résultat : j'en viens souvent à commander des plats qui ne m'emballent pas. Cette angoisse peut évidemment être comparée au moment frustrant où je m'empêche de commander ce merveilleux fondant au chocolat en guise de dessert parce que personne n'en prend et que cela serait bien évidemment mal vu. Ah mais, j'y pense ! Il y a aussi ce moment gênant où je décide de commander la même chose que mon interlocuteur parce que le serveur est déjà là et que même s'il ne l'exprime pas de vive voix, je sens bien qu'il s'impatiente. Bref, je suis un mouton. Parfois, je suis invitée au cinéma et comme je suis un Caramel Mou très accommodant, je SUIS d'accord avec toutes les propositions de films même si c'est plus ma tasse de café noir que ma tasse de thé. La semaine dernière, je suis allée voir The Expendables 2. Moué bof, pour tout vous dire je voulais voir l'Age de Glace 4 [toujours à l'affiche à Copenhague] et pas un concentré de testostérone [c'est tout pourri ce film, sérieusement et puis c'est plein de vieux croûtons qui se croient drôles et puis Chuck Norris, ça va trente secondes, tsss]. Mais je n'ai pas osé contester la décision de la majorité [nous étions deux] et j'ai suivi et je me suis fait iech comme un rat mort pendant 1h42. J'irai très certainement voir l'Age de Glace 4 ... toute seule pour éviter les quolibets d'autrui : mais tu as quel âge Caramel Mou ? 25 ans, pourquoi ? Quel est la durée de vie d'un mouton au fait ? 10 à 12 ans me dit mon ami Wiki. Ah ! Tu m'étonnes, il doit mourir de froid d'ennui à la longue. 

 

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Cher lecteur [si tu me lis encore], je vais m'arrêter là. Il suffit pour ce soir. Mais peut-être que tu fais partie de la communauté de Panurge et peut-être même que tu vas me raconter ta vie de mouton pour que je me sente moins seule ? C'est bien connu, un mouton ça vit en troupeau. Et si jamais tu comptes les moutons pour t'endormir, cher lecteur, aie une pensée compatissante pour Caramel Mou. 

22 septembre 2012

Be my guest : monstres et cie [by Elise]

Aujourd'hui, un article invité. Elise a participé au concours des Sept Péchés Capitaux. Elise fait partie du monde des profanes [traduction : Elise n'a pas de blog] et pour la remercier de sa sympathique participation, je l'ai conviée à dégouliner sur mon blog et à alimenter ma nouvelle rubrique Be My Guest qui je le rappelle fut inaugurée il y a quelques temps, par Mlle Louis. Cher lecteur, si tu as envie de participer à l'évolution de ce blog [Pokémon, attrapez-les tous, je sors], n'hésite pas à me contacter et à m'envoyer tes créations [soit pro-actif, auto-invite toi]Caramel Mou sera ravie de les exposer. En attendant, l'article d'Elise est à l'image de son dessin, très frais, très drôle, très créatif, très culturel, très caramélien. Un, deux, trois ... Je me tais [qui a dit enfin ? Tsss, bachibouzouk va].

 

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Bien le bonjour messieurs-dames ! Quand Caramel Mou m'a suppliée à genoux de lui écrire un article, j'ai vérifié mon agenda, constaté que j'avais quelques minutes à lui accorder, et j'ai accepté. Bon, vous ne m'avez pas crue une seule seconde et vous avez raison : quand elle m'a proposé de faire un article pour me remercier de ma participation à son concours, j'ai hésité. Il faut dire que, lorsque j'étais jeune et insouciante [dit la fille qui n'a pas 25 printemps], j'avais pensé faire un blog , comme tout le monde. Mais comme je suis une grosse flemmarde, ça a traîné. Par la suite, je me suis dit que ce n'était pas plus mal de n'avoir rien fait, car ça m'a évité de passer mes journées dessus [je passe déjà suffisamment de temps sur les blogs des autres ^^], de me poser la question de l'anonymat [jusqu'où se dévoiler ? Et si on me reconnaissait ?] et surtout de m'inquiéter du jugement des autres [pas de déprime si personne ne me lit, etc]. Manque de bol, me voilà obligée de dévoiler ma prose et une partie de mon univers devant vous [oui, "obligée" : on est venue me déloger à la force des baïonnettes]. Bref, mon "petit" article abordera trois points [mon dieu, on dirait une présentation d'exposé].

 

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Illustration de La Colère by Elise

 

Petit un : il y a quelques temps, on a appris la mort de Michael Clark Duncan et ce fut l'occasion pour tout le monde d'évoquer son rôle dans La Ligne Verte, à croire qu'il n'avait joué que dans ce film, le pauvre. Je vais donc rebondir sur ce sujet avec la grâce d'une gazelle innocente et vous conseiller deux choses : 1) De voir ce film 2) De lire le roman dont il est [très bien, il faut le dire] adapté [et à la fin duquel j'ai pleuré, d'ailleurs]. Je sais que certains décrient Stephen King ["il faut être fou pour écrire de telles choses", etc] mais ce monsieur à un énorme talent. Bien sûr, ces histoires ne sont pas gaies, bien sûr on se crispe [certains personnages subissent des tortures physiques assez poussées] ou on se cache sous les couvertures, parfois... mais Maître King a un don sans pareil pour décrire l'indescriptible [si, si, c'est possible, je me souviens par exemple du "monstre" de Roadmaster] ou nous livrer les pensées de ces personnages [même du bon vieux Cujo, toutou-plus-si-gentil-que-ça du roman du même nom]. Je sais, j'ai mis la couverture d'un livre dont je n'ai pas parlé, mais j'avais envie na ! Et celui-ci est bien flippant, soit dit en passant.

 

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Petit deux  : par une transition hyper subtile, je vais aborder devant vous des monstres [si, c'est une super transition, j'ai parlé de monstres quelques lignes au-dessus, suivez un peu, quoi] qui m'ont fait peur quand j'étais petite et qui, encore maintenant, ne me rassurent pas vraiment :

  • Le T-Rex de Fantasia : j'ai la musique de cette séquence ["Le sacre du printemps" de Stravinski, superbe] dans mon mp3, et quand j'arrive au moment où le T-Rex débarque, mon petit cœur sensible s'emballe. Non mais il fait peur avec ses yeux rouges et ses grandes dents, non ? 

 

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Oui, le stégosaure va mourir... arf, désolée, je vous ai spolié ?

 

  • Le loup-dont-je-ne-comprends-jamais-le-nom [après recherche, il s'avère que c'est "Gmorf"... c'est mooooche] dans le film L'histoire sans fin. Alors oui, on voit que c'est juste une marionnette-peluche, oui il n'est pas super crédible quand on le regarde avec des yeux d'adultes des années 2000 mais moi je le vois toujours avec mes yeux d'enfant et, même si les effets spéciaux me font doucement rigoler aujourd'hui, ses yeux qui s'écarquillent juste avant qu'il ne saute sur Atrayou me font encore hyper peur, na

     

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Il est flippant quand même, n'est-ce pas ? Alleeez, un petit « oui » pour me faire plaisir. Hmm bref ! Maintenant que j'ai fini de me ridiculiser devant vous, j'en viens donc au Petit trois, bravo, vous suivez encore ! Z'aurez droit à un caramel (mou). Ce dernier point sera juste une invitation à venir [si vous le pouvez] à la mairie du 3ème arrondissement de Paris, le 29 et 30 septembre, pour assister au FestiblogLe principe est simple : des dessi-blogueurs viennent pour faire des dédicaces. On fait la queue, on donne son album / carnet de dessin / tshirt / post-it au gentil blogueur qui va faire dessus un joli dessin.Tout cela est gratuit [si, si] et toujours avec une bonne ambiance. Vous rencontrez des dessinateurs dont vous appréciez le travail, vous discutez, vous mangez/buvez des trucs offerts par les partenaires si vous arrivez au bon moment [l'année dernière, j'ai choppé un fondant au chocolat Gü, miam] et vous rentrez contents, mais un peu fatigué par la station debout. Toutes les explications sur le site officiel. Bon, par contre ne venez pas trop nombreux non plus, les attentes pour certains blogueurs sont parfois déjà bien longues [voudrais pas que ça se rallonge à cause de moi].

 

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Voilà, j'ai fini mon bavardage, je vous remercie de m'avoir lue [ou d'avoir fait semblant, je vous vois les deux, là, dans le fond] et vous souhaite une bonne continuation. Élise, jeune femme de 25 ans sévissant dans l'Est de la France. 

18 septembre 2012

Mon stage, mes emmerdes #2

Aujourd'hui, c'est mardi et je vous gratifie d'un nouvel épisode de mon stage, mes emmerdes. Je tiens à consigner par écrit, toutes mes petites péripéties.  A ceux qui auraient raté le premier volet : sachez qu'il n'est jamais trop tard pour être un bon lecteur, cliquez ici : épisode 1. Aujourd'hui, j'entame ma troisième semaine de stage. Ô temps, suspends ton vol, prends des vacances, tu passes trop vite. Je me plais bien ici. Je m'étonne de jour en jour et j'ai l'impression que ces six mois vont s'évaporer comme le ferait une tablette de chocolat sur ma table de chevet. Mais ne parlons pas de choses qui fâchent [hein ? Le titre c'est mon stage, mes emmerdes, donc je suis censée évoquer des choses qui fâchent. Certes. Mais la monotonie m'ennuie et la logique aussi. Dîtes vous que c'est comme le Paris-Dakar : délocalisé en Argentine, il conserve son appellation d'origine ]. Parlons beaucoup, parlons bien, parlons us et coutumes. Car voyez-vous chers lecteurs, j'ai recensé pour vous un certain nombre [trois en fait] de traditions fort sympathiques qui pullulent [mot rigolo] au sein de mon organisation : 

 

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  • Le petit-déjeuner du vendredi : toutes les deux semaines, des employés en binôme organisent un petit-déjeuner pour tout le département. Nous stagiaires non rémunérés sommes élégamment dispensés de cette tâche [encore heureux]. Nous participons autrement : nous faisons honneur au repas si généreusement offert. La convivialité est au rendez-vous entre deux bouchées de gâteau au chocolat et une gorgée de jus d'orange. Je me suis renseignée, il s'agit d'une tradition danoise. Pour l'anecdote, tous les vendredis, de toutes les deux semaines, les boulangeries sont à cours de pain [véridique]. 
  • L'apéro du vendredi [oui, le vendredi est un jour très important] : tous les vendredis, à 17h, c'est l'heure de l'apéro. Tous les départements sont cordialement invités à décompresser, papoter et socialiser autour d'une biè... boisson. Je n'y suis encore jamais allée car le vendredi, à 17h, Caramel Mou n'a qu'une envie, celle de rentrer chez elle et de roupiller dans son emballage. Tous les vendredis, je me dis que j'irai le vendredi suivant et ainsi de suite. J'ai vécu un an à Paris. J'ai quitté Paris sans visiter Versailles pour les mêmes raisons. C'est décidé, vendredi prochain, j'y vais. Motivation supplémentaire Note personnelle : j'y croiserai peut-être le beau gosse du deuxième.
  • Les anniversaires : vendredi dernier [pure coïncidence mais si un génie m'apparaissait et me proposait de garder un seul jour de travail, je choisirai le vendredi ce qui finalement ne servirait à rien, les autres jours ouvrés ayant été éliminés, bref], une collègue m'a conviée à sa petite fête d'anniversaire qui s'est tenue ... dans une salle de réunion. C'est une tradition, tous les anniversaires sont fêtés en petits comités, certes, mais toujours en grande pompe. Bilan : quatre gâteaux [des raisins, du chocolat, des chips], une indigestion [mais si Caramel Mou, tu dois absolument goûter ce merveilleux gâteau danois]. Mon estomac aurait pu doucement s'en remettre si le lendemain, je ne m'étais pas rendue à un concours de gâteaux [je suis incurable]Le but ? Goûter une quarantaine de gâteaux et exercer son droit de vote. Ci-dessous, un petit aperçu [c'est légèrement kitschou, je vous l'accorde] :

 

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Sur ce premier bilan culinaire, je vous informe que j'ai vécu mon premier séminaire. Trois jours de réunion entre gens très importants venus d'ici et d'ailleurs qui prennent d'importantes décisions. Nous stagiaires, fraîchement arrivés, n'avons évidemment pas participé au débat [encore heureux]. Nous étions sagement assis en rang d'oignons au fond de la salle [sentiment d'inutilité activé], munis de l'outil numéro un du parfait petit stagiaire : le calepin. Nous avons également apprécié les pauses café [thé, café et petits gâteaux] et les pause déjeuner [lunch box fort savoureuses d'ailleurs. Bravo au cuisinier] à leur juste valeur. Nous avons même connu notre petit moment de gloire quand le fruit de notre travail acharné fut présenté à l'assemblée. Good job nous a dit le Grand Manitou. Il y a des jours où je me sens particulièrement brillante et intelligente [je m'autocongratule en toute modestie d'autant plus que c'était MON idée. Travail d'équipe oblige, les mérites sont partagés. Vous ai-je déjà dit ce que je pensais réellement des travaux de groupe ? Groupe est un grand mot, nous étions deux. Bref, et si je mettais un copyright ? Hein ? Mais non, je ne suis pas narcissique ... rooooooo ... mais le fait est que c'était MON idée]. J'ai beaucoup mangé appris. Je reviendrai. 

 

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Après le séminaire, j'ai enchaîné directement sur une période de formation actuellement en cours. Donne moi ta main et prend la mienne. La cloche a sonné, ça signifie, la rue est à nous, que la joie vienne. Mais oui, mais oui, l'école est finie je suis diplômée.

 

 

Pas du tout en fait. Nous stagiaires, peu expérimentés, sommes encore particulièrement très bêtes novices. Il est important que tous les petits nouveaux prennent connaissance du fonctionnement de l'organisation et des différents outils qu'elle possède. C'est ... chiant instructif. Il existe deux types de formateurs : le soporifique et le "je me la joue interactif". Le soporifique est ... comme son nom l'indique soporifique [trois latte plus tard, Caramel Mou sommeille toujours] et le "je me la joue interactif" est passionnant mais un brin stressant. Car voyez-vous chers lecteurs, l'autre jour, cet homme brillant nous présentait le logiciel dont il était l'auteur [la classe internationale tout de même]. Cet homme brillant a eu la brillante idée de faire passer une sorte de hochet parmi nous [présentation ouverte à tout le département]. Le but ? La personne détentrice du hochet répond à une question et passe le témoin à son voisin qui a son tour répond à une question et passe le témoin à son voisin qui a sont tour ... bref ... L'idée du hochet ou comment se sentir bête quand on arrive pas à répondre à la question en question [petite goutte à la tempe]. Conséquence : l'idée n'a pas plu. La moitié de l'audience s'est envolée avant la fin de la présentation. Ce n'était pas très intéressant m'ont affirmé mes collègues. Nous n'avons pas jugé utile de rester. Que nenni point du tout. C'est la faute au hochet, j'en suis persuadée. Je suis restée jusqu'au bout car le bon petit stagiaire ne peut raisonnablement pas s'enfuir d'une formation en cours.  

Sur ce constat, s'achève l'épisode 2 de mon stage, mes emmerdes. Sans mauvais jeu de mots aucun, je me régale. Chers lecteurs, êtes-vous les heureuses victimes d'us et coutumes fort sympathiques, de formateurs zélés ou d'expériences inédites ? Un, deux, trois ... Commentez [ou pas]. 

16 septembre 2012

C'est l'heure du thé !

Vous prendrez bien une tasse de thé ? Oui, non, peut-être. Plaît-il ? Vous êtes plutôt café. Je n'ai jamais compris l'attrait d'autrui pour cette substance désagréable qu'on appelle café. C'est amer. C'est écoeurant. C'est pô bon. Ca reste en travers de la gorge. C'est source de tics nerveux quand consommé sans modération et à titre personnel, cela me donne des palpitations. Je considère le café comme étant l'équivalent du whisky [berk] : imbuvable. Je le consomme coupé avec dix litres de lait et une tonne de sucre [pour alimenter mes caries et enrichir mon dentiste dont la beauté vous fait oublier la douleur - véridique]. Voyez-vous chers lecteurs, je préfère les arômes subtils et enivrants du thé. Par ailleurs, le thé vert possède des vertus non négligeables pour la santé. La lecture de cet article - les bienfaits du thé vert pour la santé - est édifiante : les personnes qui boivent plus de cinq tasses de thé vert par jour augmentent leur espérance de vie en réduisant de 16 % le risque de faire face à un problème cardiaque. Il semble que les composés antioxydants présents dans le thé vert seraient à l’origine de ces bons résultats. Ce site très instructif nous informe des bienfaits du thé contre le vieillissement, pour la solidité des os, pour la prévention contre les cancers, pour diminuer le taux du cholésterol, pour la perte du poids et pour le coeur [BIM la team café]. Plaît-il ? Les méfaits du thé ? Là n'est pas la question, adressez vous à mon ami google, je ne suis pas Sciences et Vie [mauvaise foi activée]. Faite ressortir le côté british qui est en vous et soyez moins amers. 

 

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Source 

 

Aujourd'hui, j'invite les amateurs de thé à découvrir une véritable caverne d'Ali Baba : l'univers de mon amie l'Enchanté. Ce blog est exotique de par son thème original, ludique et instructif de par l'expertise de son auteur. Vous pensiez vous y connaître ? Erreur. L'Enchanté saura vous étonner jour après jour tasse après tasse et saveur après saveur. Elle présente le thé comme vous ne l'avez sans doute jamais vu bu tout en éduquant votre palais à des saveurs totalement nouvelles, inédites et très chics [les différentes maisons de thé n'auront plus de secret pour vous ni pour votre portefeuille]. Il faut dire qu'elle est particulièrement bien équipée : pendant que les écureuils s'évertuent à stocker des noisettes, l'Enchanté collectionne les thés. Voyez plutôt. 

 

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L'Enchanté m'a récemment fait parvenir un cadeau [la magie d'Hellocoton et de la blogosphère]. Cette délicate attention m'a beaucoup touchée [je suis un caramel mou fondant] et j'ai décidé d'instagrammer mon colis je vous propose un tour en images de mon colis parce qu'il le vaut bien.

 

Vous avez un nouveau colis : youpi !

 

Lettre

 

Envoyé par votre amie L'Enchanté : hé, hé, hé !

 

Lettre_Contenu

 

Des enveloppes carrés : mais qu'est - ce que c'est ?

 

Thé

 

Retournement de situation : tout plein de noms !

 

Thé_1

 

Thé_2

 

Mais c'est moi : j'en reste baba !

 

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C'est du thé de qualithé : je suis gâtéethé !

 

Thé_Vrac

 

En plus d'être un délice pour les papilles, ce colis sent très bon. Par ailleurs, j'ai goûté le thé au miel de chez Betdjeman & Barton. C'est un véritable délice. Mon amie l'Enchanté est très généreuse et n'a pas lésiné sur les quantitésthé : je suis ravie, merci [hi, hi, hi, rime en I]. Je n'ai pas encore tout testhé [Caramel Mou prend son temps et savoure son thé] mais après m'être exécutéethé, une critique plus pointue, je rédigerai et j'enverrai directement à l'Enchanté que je remercie de me maintenir en bonne santhé. 

Et vous chers lecteurs, êtes vous plutôt thé ou café ?  

13 septembre 2012

Les Sept Péchés Capitaux illustrés [suite et fin]

Aujourd'hui, la suite des révélations du concours. Mais tout à d'abord, un petit bilan. Je constate que la luxure et la gourmandise vous ont inspirées. Je suis tout étonnée [oh]. Bon nombre d'entre vous ont considéré [à l'époque] que mon article sur la luxure était hors sujet [j'étais très triste d'ailleurs et vexée comme un pou]. Au final, il remporte la palme d'or et a même inspiré Melon au Jambon [ceci n'est pas un blog culinaire mais un blog beauté. Oui, Melon sort de sentiers battus réquisitionnés par les oeufs. Melon est coquette. Melon se drape dans son jambon. Melon se maquille. Melon se pomponne. Melon se vernit les pépins. Melon roule mais toujours avec élégance. Melon râle presque qu'autant qu'un Caramel mais Melon est attachante et 'si c'est rond, c'est point carré' alors je vous invite à découvrir son univers. Vous êtes exceptionnellement autorisés à avoir le Melon] qui a eu l'outrecuidance d'écrire un texte m'accusant de félonie du moins en apparence. Le début laisse présager d'un flot de propos désagréables [j'ai eu peur] mais nous avons affaire à un Melon facétieux qui nous pousse à réfléchir tout en nous faisant sourire. 

 

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Source

 

Melon au Jambon 

'Pour contrer les excès, la religion a décrété Sept Péchés Capitaux, histoire d'éviter les débordements dans les chaumières (ce qui au final, a très peu marché, parce qu'il faut bien l'avouer, on aime bien braver les interdits). De ces Sept Péchés, CaramelMou en a fait des articles bien étoffés, excepté... celui de la luxure. Quoi ? Caramel Mou serait-elle prude, ou coincée ? Caramel Mou ne serait-elle qu'une fille choquée par le sexe ? Mais Melon, le fruit enroulé dans une tranche de jambon (c'est moi), vient à sa rescousse, et la soutenir. Oui, Caramel, c'est vrai. Pour la luxure, tu aurais pu faire un article plus osé. Décrire une position du kama-sutra. Ou mettre une photo de Joseph Gordon-Levitt à poil dans la neige (poésie, quand tu nous tiens. Moi, j'aurais aimé une photo de ce genre). Mais ton article décrivait tellement bien le ras-le-bol que je ressens, et comme j'y ai pensé hier, je me suis dit que finalement, c'était sûrement l'article qui m'avait le plus marquée. Hier, je me promenais tranquillement dans ma maison, et j'ai vu que ma soeur avait encore oublié des magazines de filles, très idiots mais tellement divertissants. Et là, c'était un numéro bonus, sur le plaisir. Bien sûr, pas le plaisir de manger une tartiflette, mais plutôt celui de toucher et de se faire toucher, avec quelques photographies fort explicites de jeunes vierges de dix-sept ans, pelotées - excusez du terme - par des mâles pas bien plus âgés. Mais ce n'est pas le plus important : car après tout, que serait un magazine sans sa publicité assortie au dos. Pour ce magazine, la pub était, je vous le donne en mille, directement une référence pour mon Caramel adoré : l'actrice qui s'envoie du Schweppes (je ne sais pas pour vous, mais je n'aime pas le Schweppes, que ce soit avant, pendant, ou après l'amour). Et moi aussi, petit Melon jambonné, je vais faire mon coup de gueule. Le magazine en question publie tous les mois un sujet sur le sexe. En plus de quelques numéros bonus. Non, ce n'est pas le premier que je vois traîner dans la chambre de ma soeur. Alors, certes, c'est l'époque de l'amour libéré. Certes, aujourd'hui, on a la pilule. Certes, aujourd'hui, les femmes peuvent crier d'avoir elles aussi droit à l'orgasme. Mais est-ce vraiment une nécessité d'étaler ça partout ? Est-il nécessaire que des jeunes filles écrivent à leur magazine favori pour expliquer à quel point c'est cool de chauffer son copain par téléphone ou telle position est trop chaude ? Moi, je ne pense pas. Mais ça vient sûrement de moi, comme je l'ai déjà dit : je n'aime pas le Schweppes.'

Chers lecteurs, je vous invite à réagir sur la réflexion de Melon au Jambon : pour ou contre le grand déballage à la une des magazines féminins ? 

  

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Source

 

Mlle Louis 

Mlle Louis est une femme à barbe moustache. C'est ludique car elle invite les lecteurs de son blog à jouer avec. Ce moment gênant où rongé par la curiosité, tout le monde a cliqué sur son blog avant d'avoir lu la fin de mon article [epic fail]. En plus de cette particularité physique particulièrement cocasse, Mlle Louis est une demoiselle très talentueuse. Ces textes possèdent une âme et évoluent dans une atmosphère toujours singulière. Tout est poésie chez Mlle Louis. Parfois, elle craque et nous fait découvrir des choses assez insolites. Lu sur son blog : la popocyclette ou moto aux excréments [véridique]. Si Mlle Louis n'existait pas, je l'aurais très certainement inventée. Sa folie créativité me manquerait. Sans transition, sa formidable participation nourrie d'une très belle réflexion sur le sujet : 

Alors pour illustrer ce péché [l'Envie], j'ai choisi ce papillon noir sur fond rouge. Je l'ai choisi car le papillon représente la beauté et le changement, ce qui pour moi représentent les principales sources de l'envie. J'ai longuement hésité avec un bateau partant au loin ou l'horizon sur l'océan. Ce genre de paysage fait rêver, on se demande toujours ce qu'il y a au bout de l'horizon mais on n'ose pas partir à l'aventure pour découvrir ce qui peut se cacher, du coup cela crée des frustrations et développe l'imagination et comme ton ami Larousse t'a bien renseignée, l'envie est synonyme de frustration. Bref revenons à notre papillon (ou à nos moutons). J'ai choisi exprès les couleurs car le rouge symbolise l'envie mais aussi la colère. La colère de ne pas avoir ce qu'on désire tant. Et un papillon noir pour montrer la noirceur de la beauté de ce sentiment. Pour moi c'est un beau sentiment qui pousse à se surpasser mais également comme tu l'as si bien dit il pousse à écraser les autres pour se sentir bien. Il y a une sorte de contradiction dans cette émotion un peu comme dans Star Wars avec la force. Anakin passe du bien au mal en un claquement de doigt. Oui c'est mon côté geek qui parle.

  

Sans titre

Source 

 

Après avoir longuement réfléchi sur ce que j'aurais pu trouver pour la paresse sans tomber dans le schéma classique d'un transat au bord de la plage ou autre je te propose ce site en rapport avec dolce vita qui rappelle la farniente et donc la paresse. Mais surtout un clin d'oeil personnel car je suis actuellement en stage chez [...] [note de Caramel Mou : anonymat oblige, j'occulte volotairement le nom de l'entreprise] et que ma mission arrive au bout alors qu'il me reste un mois de stage. Je traine sur Hellocoton au lieu de me motiver à finir comme il faut ce que j'ai à faire : preuve de grande paresse (et démotivation mais ce n'est pas dans les Sept Péchés capitaux)Pour l'avarice j'ai choisi de faire simple en prenant l'oncle Picsou de Donald car c'est la première chose à laquelle je pense en entendant ce mot. Et puis aussi parce que tu parlais de ton cousin avare et bien moi c'est ma maman qui parle toujours de l'oncle Picsou pour désigner un avare. Comme quoi l'avarice rapporte à nos familles mais pas pour les mêmes raisons. 

 

Picsou

 

Alors ensuite pour l'orgueil, j'ai choisi un miroir pour pouvoir me voir et donc voir la perfection parce qu'il n'y a pas à dire j'suis trop une bonnasse! Pourquoi en plusieurs morceaux ? Parce que comme ça je me vois dans chaque petit morceau, j'suis belle, j'suis belle, j'suis belle ! Trêve de plaisanterie. Le miroir représente le côté narcissique et le fait qu'il soit brisé matérialise les sept ans de malheur (ou plus) qu'on a lorsqu'on le brise car être orgueilleux c'est comme briser son miroir, on s'attire son propre malheur. 

 

Miroir

 

Pour la colère, j'ai envie de te faire part d'une citation des plus banales : 'la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance (George Lucas). Je trouve qu'elle résume assez bien ce sentiment, sans en faire trop, ni en dire trop peu. Et puis les Sept Péchés Capitaux sont liés les uns aux autres donc cette phrase sonne comme un rappel (= lien) à ma référence à Star Wars de tout à l'heure. Oui, je vais chercher loin. Je n'avais pas envie d'illustrer ça avec une image mais plutôt avec un livre et un film : Le Parfum de Süskind. Tout au long du film, la luxure est évoquée. Luxure olfactive au début puis ça finit en apothéose avec une partouse générale à la fin. A force de luxure, il en finit par disparaître et tout perdre. Tel est le cas de DSK : c'est donc à consommer avec modération. La gourmandise n'est pas simple à représenter je trouve. Du moins, de façon originale ! Du coup j'ai voulu terminer sur une touche d'humour et surtout pour le plaisir des yeux. Bon en cherchant mieux j'aurais pu avoir un meilleur cliché mais il est pas mal aussi. Rien de telle qu'une paire de fesses à croquer ;). 

 

Hommes

 

Sur cette chute magnifique s'achève officiellement ma chronique sur les Sept Péchés Capitaux. Chers lecteurs, je vous invite à réagir : to eat or not eat ? 

12 septembre 2012

Les Sept Péchés capitaux illustrés !

Le 26 juillet 2012, je débutais une chronique consacrée aux Sept Péchés Capitaux. De ma plume acérée [genre] et dans cet ordre précis, je traitais de l'avarice, de la paresse, de la gourmandise, de l'orgueil, de la colère, de l'envie et de la luxure. Cette chronique fit sensation [ne dîtes pas le contraire] et quand la bise fut venue quand elle prit fin, je pris la décision d'organiser un concours pour faire durer le plaisir [luxure, plaisir, plaisir, luxe, je sors]. Rappel du sujet : lequel des textes consacrés aux Sept Péchés Capitaux avez-vous préféré et pourquoi ? Illustrez vos propos. J'ai reçu dix participations d'une créativité et d'une diversité telles que je pris la décision de faire gagner tout le monde d'organiser une exposition au sein de ce blog. Plaît-il ? Il serait peut-être temps d'annoncer le nom des gagnants. Oui. Image de circonstance [pour les gagnants et les perdants les non moins méritants] à défaut du ô combien commun roulement de tambour.  

  

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Source

 

PALME D'OR. Remporte donc la palme d'or du pécheur le plus accompli ainsi qu'une box made in Sénégal : Tribulations cinématographiques pour son talent, son imagination, sa découverte musicale et sa participation osée et décadente :

'Mes chouchous étaient donc tes chroniques sur la gourmandise ainsi que la luxure. La luxure parce que tu as dérivé à merveille avec ta pub Schweppes et parce que finalement, cet article laissait vraiment à réfléchir. Est -ce qu'on ne peut vendre, qu'en montrant, suggérant du sexe? D'ailleurs, l'une de mes petites illustrations est la luxure mélangée à l'envie. J'ai pris le parti de dessiner un acte pour les + de 18 ans mais encadré façon quelqu'un vous observe et prend une photo. Donc, cela laisse supposer qu'il y a un voyeur dans les parages. Ensuite, la gourmandise, j'ai adoré cet article parce que tu ne t'es pas contentée de dire le chocolat c'est cool héhé, j'ai aimé ta façon de tout bien définir, et surtout de parler du rapport à la nourriture que les gens entretiennent, incluant maladie alimentaire etc. Pour l'illustrer, j'ai donc choisi de dessiner encore une fois à travers l'objectif d'un appareil photo, un gros bébé qui se gave de cookies, de chips, et d'autres choses bien grasses. Ensuite, je ne sais pas si tu aimes le rock et surtout le rock asiatique, mais l'illustration de la luxure m'a été inspirée par une chanson nommée Sins, du groupe Acid Black Cherry, chanson qui met en relief tous les péchés capitaux à travers l'histoire du personnage principal/chanteur. Je te la mets en lien, les paroles sont super intéressantes, tristes, et je suis fan du groupe : Au niveau des paroles, il y a une traduction pas trop horrible ici.'   

 

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Son blog : ici. En plus d'être talentueuse, M. a une passion, le cinéma. Jour après jour, elle nous régale de croustillantes chroniques cinématographiques teintées d'un humour fort plaisant. Par ailleurs, telle une boule à facettes, elle est multifacette et s'identifie souvent aux personnages qu'elle admire et qu'elle incarne à la perfection. Ci-dessous, une magnifique réincarnation en Chapelier Fou. Vous l'avez compris, Tribulations Cinématographiques est tout à fait ma tasse de thé et ne pas y aller serait un crime de lèse-majesté. 

 

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PALME D'ARGENT. Remporte le prix coup de coeur du jury composé, je le rappelle, de deux personnes [me and my friend H.] et une box mystère : Yumewolf pour son poème mettant en scène l'intégralité des Sept Péchés Capitaux et la jolie image qu'elle a trouvé pour illustrer la paresse [véritable appel à la torpeur]. J'ai particulièrement apprécié le passage sur la luxure paticulièrement bien trouvé et  celui sur la paresse particulièrement décalé. Son blog est : ici. Cette jeune demoiselle n'est pas inscrite sur Hellocoton et vous ne l'avez peut-être jamais croisée. Elle a 15 ans et illustre parfaitement la pensée selon laquelle le talent n'attend point le nombre des années. Son blog est poésie venant du coeur et derrière chaque écrit se cache une histoire. Ne pas y aller serait vous priver d'un écrit léger qui saura vous toucher. 

 

Sans titre

 

Ah, l'orgueil ! 
il trône dans son fauteuil, 
nous surplombe, méprisant, 
comme c'est irritant ! 

Mais pire est l'avarice, 
pour qui est supplice, 
le moindre sacrifice 
n'est-ce pas le pire des vices ? 

Vient ensuite l'envie, 
emplie de jalousie. 
qui devient folie, 
face au bonheur d'autrui.

Que sais-je de la luxure ? 
L'Eglise la dit impure, 
Les autres disent que c'est un délice, 
amoureux et complice. 

Parlons de la colère, 
passagère ou régulière, 
incendiaire elle nous libère, 
envoie tout valser dans les airs. 

Vive la paresse, 
qui d'un geste délaisse, 
travaux et corvées, 
pour se laisser aller 
(s'affaler dans le canapé, 
en regardant la télé, 
et se reposer, oh yeah xD) 

Exquise gourmandise, 
qui toujours autorise, 
les meilleures friandises, 
aux papilles gustatives. 

 

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Source

 

PALME DE COTON. Sont à la UNE de mes pensées et n'ont évidemment pas démérité en termes d'originalité et de créativité [ordre aléatoire] : 

Justine Loison pour sa brillante et inquiétante interprétation de la luxure : 'j'ai choisi d'illustrer ton billet sur la luxure. Tout d'abord parce que c'est sans doute le péché que 'j'affectionne' le plus. Ensuite, j'ai beaucoup aimé tes remarques sur les pubs et leur façon d'utiliser le sexe à tout bout de champ pour vendre des boissons jusqu'aux chips. Selon les publicitaires, il suffit de montrer un morceau de nichon pour que tout le monde se rue sur une marque. Bref, cette année, j'ai étudié la communication et beaucoup de publicités, et je pense que malheureusement l'utilisation de la femme en tant que potiche n'est pas prête de s'arrêter :'('

 

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Vous pouvez la retrouver sur son blog : Shake Shake ShakeJustine est une illustratrice de talent que j'apprécie depuis ses débuts sur Hellocoton. Je vous encourage à découvrir ses créations hautes en couleur. Si je devais définir son univers en un mot, je dirais : acidulé. Elle organise un concours dont le thème est Marie-Antoinette et dont vous pouvez retrouver les modalités ici. Une illustration valant mieux qu'un long discours, je vous la présente ci-dessous et en exclusivité [ne pas se fier aux apparences, elle est très sympathique en réalité mais un brin espiègle] : 

 

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Mawine que je remercie pour sa fine interprétation de la colère : 'mon texte préféré est celui sur la colère. Pourquoi ? Parce que je me suis tout à fait retrouvée dans ce que tu as écrit. Je garde très souvent pour moi quand quelque chose ne me plaît pas et que je sens qu'il vaut mieux se taire et courber l'échine que parler et déclencher un tsunami. Et tout comme toi je m'empresse de me plaindre à une personne extérieure et j'attends évidemment qu'elle me soutienne. Bah oui c'est quand même moi qui ai raison ! :) Pour illustrer ce péché j'ai choisi une vidéo montrant le geste d'énervement de Nicolas Batum lors du quart de finale des Jeux Olympiques France/Espagne. Je fais du basket depuis plus de dix ans et je comprends donc ce qu'a pu ressentir Nicolas Batum à ce moment là du match. C'est sur un terrain que j'exprime et évacue le plus ma colère. La pression du résultat, le sentiment de s'être fait léser par l'arbitrage, la frustration de sentir la victoire s'échapper conduisent souvent à la colère et à des comportements malheureux. Ca fait certes du bien sur le moment mais on regrette vite ensuite.' Vous pouvez la retrouver sur blog où elle nous narre les Tribulations d'une étudiante. Sa plume est légère tout en étant ciselée. Son blog est esthétique, sa pensée comique. Bref, c'est une valeur sûre et sympathique qui pique [pour la rime en -ique].

 

 

L'Enchanté pour sa délicate attention, son appétissante illustration de la gourmandise et sa subtile référence à l'orgueil : 'l'article que j'ai préféré est celui sur la gourmandise. Tout d'abord parce que je trouve que c'est le plus 'gentil' des péchés. D'ailleurs, ça ne devrait même pas en être un. Et puis, j'adore le mot gourmand, ça annonce que du bien quand on dit d'un plat qu'il est gourmand. Enfin, il y a une petite dédicace pour moi dans l'article (ça c'est mon coté orgueilleux). Et comme je sais c'est que caramel Mou aime les fraises, je met un petit lien vers une recette qui m'a l'air sympathique : tartelettes aux fraises express.' Je ne présente pas son blog pour ménager l'effet de surprise. L'Enchanté sera en effet à l'honneur d'un billet car ... vous le saurez bien assez tôt, soyez patients. A venir incessamment sous peu.

 

tartelettes_aux_fraises_express

 

ELISE pour avoir utilisé un mot que j'affectionne tout particulièrement : bachibouzouk. Par ailleurs, son illustration de la colère m'a fait beaucoup rire et Caramel Mou qui rit = Caramel Mou heureux. J'adooooooooooooore. C'est léger, c'est frais, c'est mignon, c'est parfait. Elise n'a pas de blog et comme je tiens à présenter l'univers de chacun des participants, je l'ai invitée à écrire un article que je publierai en ces lieux. Elle m'a fait l'honneur d'accepter. Coming soon.

 

Elise

 

NESS qui prend des risques au nom de la gourmandise, qui nous narre une anecdote inédite fort sympathique et très très drôle et surtout qui accepte de partager son secret : 'je dirais la gourmandise. Oui, je sais, c'est facile et très commun. Mais pour la gourmandise, en son glorieux nom, j'enfreins sans état d'âme une règle de couple tacite: celle qui veut qu'on ne parle pas de son ex à son actuel compagnon, du moins pas trop ni trop en détails. C'est que l'ex en question était le roi du gâteau au chocolat réalisé en deux coup de cuillère à pot. Celui qu'on fait en urgence l'après-midi d'un dimanche pourri et qui est prêt pour le DVD de 15h. Depuis, tous mes compagnons (y'en a pas eu 15 mais ça ne change rien au rituel) ont le devoir d'apprendre cette recette. Je l'ai apprise à Spéculoos il y a quelques années. Spéculoos qui après avoir avalé un peu bougon tout le bien que je disais de ce gâteau et donc des capacités culinaires de cet ex, s'en est très bien sorti et excelle aujourd'hui dans l'art du fondant chocolat. Je ne suis pas si "princesse" d'habitude. En réalité, il m'arrive aussi de le faire moi-même, à l'abri des regards. Mais alors, je m'enfile toute seule presque un gâteau entier. Il vaut donc mieux que tout cela se passe avec accompagnateur :p. La recette: 80gr de farine - 170 gr de sucre en poudre - 3 oeufs - 120 gr de beurre - 170gr de chocolat - pincée de sel. Faire fondre le beurre et choco au micro-ondes, mélanger les oeufs et le sucre, les ajouter au beurre+choco, ajouter le reste, bien mélanger pour obtenir une pâte liquide et lisse, verser dans un moule beurré et/ou papier sulfurisé (Pyrex ou tarte) - 180° -200°C pendant une vingtaine de minutes - vérifier la cuisson, le gâteau doit rester fondant et moelleux.' Génial, isn't it ? Vous pouvez retrouver Ness sur son blog : les filles sages vont au paradis, les autres, où elles veulent. Génial, isn't it ? [bis]. Ce blog est un pot pourri génial qui traite de tous les sujets possibles et inimaginables. C'est un excellent tue-l'ennuie et une lutte certaine contre la monotonie. 

 
Khâroline ma compagne d'Hypokhâgne / khâgne à quelques années prés : j'ai choisi d'illustrer la luxure, l'avarice  et la gourmandise qui sont les trois péchés dont je me rends le plus souvent coupable. Merci pour cette charmante confession et cette super BD fort bien réalisée. Khâroline est une blogueuse accomplie qui se trouve à la tête de deux univers qui se rejoignent autour d'un thème commun : la khâgne. Des conseils avisés, elle distille ici afin de vous aider à survivre réussir votre khâgne [blog à diffuser chers lecteurs, il en aidera plus d'un]. Vous pouvez également la retrouver ici afin de suivre les aventures d'une khâgneuse illustrée. Caramel Mou trouve ce concept très original car il met un peu de couleurs dans ce monde de brutes prépa. 

 

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Chers lecteurs, j'occulte volontairement et momentanément deux participations de haute qualité. C'est ainsi que Melon au Jambon et Mlle Louis seront à l'honneur d'un deuxième billet. Plaît-il ? Je fais de la discrimination ? Que nenni, point du tout, voyons ! Mon petit Melon et ma chère demoiselle Louis  ont écrit de très beaux textes et compte tenu de leur longueur, je juge plus judicieux de scinder ce billet en deux parties afin que vous puissiez les apprécier à leur juste valeur. Je publierai la suite demain [croix de bois, croix de fer, si je n'écris pas, je perds trois abonnées]. En attendant, j'espère que vous avez apprécié cette jolie balade placée sous le signe du péché : n'hésitez pas à laisser des commentaires élogieux et pompeux et à partir à la découverte de ces jolis univers. Aux deux gagnantes : félicitations et communiquez moi au plus vite, l'adresse à laquelle vous souhaitez recevoir votre colis. 

6 septembre 2012

Haute voltige [1]

Aujourd'hui, un article de haute voltige. Pourquoi ? Parce que c'est la rentrée [pas un mot dans la presse, c'est étonnant]. Que ceux qui ont envie de se jeter dans le vide lèvent la main [si c'est déjà fait et que votre main est indisponible, vous pouvez toujours cligner de l'oeil]. Plaît-il ? Mon trait d'esprit est de fort mauvais goût. Certes [abattez-moi mais évitez le lance-pierre, je suis douillette]. Mon humour de haut vol vous fait tomber de haut ? Chers lecteurs, ne soyez pas si terre à terre. Sautez à pieds joints dans l'humour noir. Vous verrez, c'est assez planant. Aujourd'hui, j'use et abuse de métaphores aériennes car j'ai fait un constat assez déroutant : j'aime me faire peur. L'intitulé de mon secret est : j'aime les sensations fortes [et Secret Story. A ce propos : votez Nadège]. Quoi ?  Non, cet article n'est pas sponsorisé par Disneyland [ni par Endemol] et je ne compte pas vous parler du Space Mountain [mon manège préféré soit dit en passant] ou de la Tour de la terreur [même pas peur]. La réalité est plus complexe car voyez-vous, j'ai testé pour vous [non, pas le week-end dernier, il y a quelques temps. Je ne suis pas aussi dévouée à la cause bloguesque], deux expériences inédites [tout est relatif] que je m'en vais vous narrer. En réalité, j'en ai testé deux autres l'année dernière mais ma flemme légendaire a posé son véto : tu ne rédigeras pas plus de trois paragraphes. Hein ? Oui, je manque de professionalisme et alors. Je tiens un blog, pas Le Monde [je ne suis pas Atlas et même si je l'étais, j'aurais beaucoup trop mal aux épaules pour ne pas vous laisser tomber]. 

 

 [Article à forte teneur en jeux de mots. J'ai mangé un lion Larousse ce matin]

 

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Il y a cinq ans, dans le cadre d'un week-end d'intégration, j'ai fait un saut à l'élastique. Je m'en souviens comme si c'était hier [croyez-moi, ça marque]. Je suis curieuse de nature [traduction : je suis toujours motivée pour faire tout un tas de sympathiques conneries] et c'est pourquoi, j'ai suivi le mouvement des 250 étudiants qui, ce jour là, étaient bien décidés à aller de l'avant [et pour une fois, pas besoin de faire un kilomètre à pied et d'user ses souliers]. Je me suis inscrite : mademoiselle, vous sautez dans 1h30. Flûte ! Une heure et demi de temps à tuer [hmm, hmm]. J'en ai profité pour stresser observer autrui et au passage attraper un torticolis à force de lever la tête. J'ai observé Jean qui saute, Jean qui rit de l'audace d'autrui, Jean qui hurle, Jean qui redescend, Jean qui ne va pas y aller même pas en rêve, Jean muet, Jean n'ai rien à foutre, je n'ai pas peur, Jean tremble, Jean pleure, Jean crâne, parce qu'il vient de le faire et Jean pense que finalement il ne va pas y aller parce que c'est une mauvaise idée. Jean vomit était curieusement absent. Mon tour est arrivé [ah merde, déjà ?]. Mademoiselle, veuillez enlever vos chaussures [heu oui, la reine des boulets a débarqué en tongs] et vos lunettes [à cette époque là, je ne portais pas encore mes lentilles]. Je n'y vois plus rien [je rappelle que je suis myope à -6,5, -7], comment je vais faire pour me repérer dans le couloir de la m... Bref, je suis montée via un ascenseur [en haut d'une grue de 50 mètres, je rêvais d'un pont mais bon à défaut d'aller à Avignon, faisons avec les moyens du bord] en compagnie d'un monsieur fort sympathique qui m'a fait la conversation : vous venez d'où ? Du Sénégal. Ah c'est chouette [bla, bla, bla].  Son but était de me détendre : raté, je n'ai pas écouté un traître mot de ce qu'il m'a dit, trop occupée à faire mes prières. Nous sommes arrivés [un peu trop vite à mon goût] au sommet de la gruePassepartout m'a équipée : je suis bien attachée hein ? Oui, oui. Mais heu, vous êtes sûr ? Mais oui. Bon, avancez. Heu, jusqu'au bord ? Oui. Oui. Il y a la mer au Sénégal. Imaginez que vous êtes au Sénégal. Regardez la mer. Regardez l'horizon [il est sérieux lui ?]. Ne regardez surtout pas en bas. Je vais compter jusqu'à trois. A trois, vous sautez. Ok ? Heu, oui, non, je ne sais pas. Chers lecteurs, un petit aparté, je pense que si à trois vous n'y allez pas, c'est que vous n'irez jamais. Un ... deux ... trois ... silence. Plaît-il ? Oui, j'ai sauté [je ne pouvais résolument pas ne pas sauter compte tenu des 250 paires d'yeux qui m'observaient depuis la position du faible d'en bas] mais en silence car mille et une pensées m'ont traversé l'esprit [véridique] : ô mon Dieu, je l'ai fait.  Mais comment autrui peut-il décider de mettre fin à ses jours de manière aussi violente, heureusement que je suis attachée. J'espère que l'élastique ne va pas se rompre. J'ai peur du rebond. Et voilà, fini, le rebond. Oups, un deuxième rebond. J'ai le coeur solide. I believe, I can fly. Mais qu'est ce que je fous là. Comment je vais faire pour redescendre. J'aurais pas l'air con suspendue la tête en bas et si mon t-shirt remonte et si je tombe à ce moment là. Bref, mes pensées ont pris le pas sur l'instant présent et quand j'ai finalement ouvert les yeux, c'était déjà fini. Mes impressions ? Heu ... Moué. Cette activité n'a finalement aucun intérêt. Plaît-il ? C'est une preuve de courage et de confiance en soi. C'est plutôt un risque inutile [réflexion a posteriori de ma douce et tendre maman. Arrête de m'engueuler maman, je te dis que c'est trop tard, je viens de le faire], une bonne occasion de crâner et de se comparer à Tom Cruise dans Mission Impossible ou à machine dans Fort Boyard et ... voilà. 

  

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L'année suivante, nouveau week-end d'intégration, nouvelle activité : la catapulte ou le saut à l'élastique à l'envers (cf. première image). Comme son nom l'indique, l'ascension est fulgurante mais suivant le principe de la fusée. A première vue, il s'agit d'une activité beaucoup moins angoissante que la première. Point de départ, la terre ferme. Comme c'est rassurant [ERREUR]. Le stress est épouvantable dans la mesure où survient ce moment gênant où tu ne sais pas exactement quand le monsieur va 'appuyer sur le bouton' pour te projeter dans les airs. Donc, tu attends, tu attends, tu attends, tu attends, tu attends, tu attends, tu attends, tu attends [bon heu, il s'est endormi le monsieur ou quoi] et ... clic ... ooooooo put...aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ... [rebondit très très très très haut] [rebondit très très très haut] [rebondit très très haut] [rebondit très haut] [redescend]. Chers lecteurs, ici, la décision d'agir ne vous appartient pas. Vous êtes dépendants du bon vouloir du monsieur qui prend son temps. Ames sensibles s'abstenir, coeur solide exigé. Mes impressions ? Je ne sais pas pourquoi mais je trouve cette activité nettement plus plaisante et beaucoup moins inutile que le saut à l'élastique. Et curieusement, l'adrénaline est beaucoup plus présente et furieusement grisante. Et puis, j'ai beaucoup ri et Caramel Mou qui rit est un Caramel Mou comblé. Je le referais volontiers contrairement au saut à l'élastique. Pourquoi ? Je n'ai pas vraiment d'explications. C'est un feeling.  

 

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L'année dernière, j'ai testé deux autres activités sources de sensations fortes. Vous connaîtrez la suite dans le prochain épisode de haute voltige. En attendant, je vais vous faire une confidence. Mon prochain objectif c'est le saut en parachute. Et cette fois-ci, je mettrai mes lentilles afin de profiter de la vue. Cher lecteur, es-tu amateur d'activités inutiles et potentiellement dangereuses de sensations fortes ? L'élastique ? La catapulte ? Le plongeoir ? Non ? La marelle ? Le mariage ? Le vol à l'éta ... Bref, dis-moi tout. 

2 septembre 2012

Mon stage, mes emmerdes #1

Il y a une semaine, je débutais un stage non rémunéré de six mois. Plaît-il ? Non, cette expérience ne rentre pas dans le cadre de mes études. Je suis récemment diplômée. Hein ? Non, je n'ai pas accepté ce stage par défaut et en attendant de trouver un 'vrai' travail mais par conviction. Oui ? Non, je ne suis pas Mère Teresa ni Paris Hilton et oui, je sais que l'idée de travailler gratuitement vous paraît incongrue. Mais si vous continuez à m'interrompre de la sorte, honorables lecteurs, vos doutes ne seront jamais levés quant à mes motivations. Je suis de ceux qui pensent que rien de grand ne s'est accompli dans le mon monde sans passion [Hegel l'aurait soit disant pensé avant moi]. J'aime à croire que je serais à même de trouver un travail qui, de bon matin, ne me fera pas regretter la douceur de mon lit et la quiétude de ma paresse. Pourquoi ? Parce que je suis naturellement mauvaise lorsque contrainte d'exécuter un travail qui me déplaît. J'ai eu mon bac au rattrapage après avoir passé une année merdique et déprimante coincée dans une filière qui ne me correspondait pas [mathématiques, physique et chimie, horreur et putréfaction, je suis une littéraire dans l'âme]. Je sais qu'il y a pire dans la vie mais sept ans plus tard, je le vis toujours comme un échec. Il y a sept ans, j'ai donc pris la décision de rester toujours fidèle à moi même et à mes ambitions quelle que soit l'opinion d'autrui : l'essentiel dans la vie c'est d'être heureux et chacun devrait être libre de vivre sa vie comme il l'entend [hippie style : love the life you live, live the life you love]. BREF, I have a dream : celui de travailler dans la culture ou le développement. C'est pourquoi ... 

 

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Il y a une semaine, je débutais un stage de six mois au sein de cette grande organisation internationale en moins de quatre lettres, très difficile d'accés que beaucoup rêvent d'intégrer mais dont je ne citerai pas la référence par souci d'anonymat. Je n'évoquerai pas non plus la nature de mon travail par souci de confidentialité [anonymous veille au grain] et je ne critiquerai pas mes collègues par souci d'intégration. Ce moment gênant où il apparaît que finalement, je n'ai pas grande chose à dire sur le sujet. Rassurez-vous, Caramel Mou n'est jamais à court d'idées. J'ai recensé pour vous les péripéties de ma première semaine de stage. 

  • Premier point, première angoisse, celle de la tenue vestimentaire. Une personne liée à cette organisation m'a appris que le code vestimentaire était assez strict : tenue formelle, manches courtes interdites, pas de jupes ou de robes qui remontent au- dessus du genou. Je ne sais pas me maquiller et je ne sais pas marcher avec des talons. Par ailleurs, le style hôtesse de l'air est très éloigné de ma personnalité. J'aime me sentir à l'aise dans mes vêtements. Et puis, je n'ai pratiquement que des hauts à manches courtes et puis je collectionne les robes mais elles remontent toutes au-dessus du genou [si je mets des collants, ça compte] et puis mamaaaaaaan, tu ne voudrais pas me prêter ce joli tailleur noir très élégant ? Mamaaaaaaan, je te présente Hellocoton, tu ne voudrais pas m'aider à comprendre ce tuto maquillage ? [j'offre un paquet de caramels mous a la blogueuse beauté qui aura la gentillesse de faire un tuto spécial débutante]. Maman, j'ai franchement l'air d'une poule avec ses talons et puis je me suis maquillée les yeux avant d'avoir mis mes lentilles et j'en ai mis partout. Alors que j'arrivai en chapeau melon et bottes de cuir ... A votre avis ? Réponse A : je suis tombée dans les escaliers, les talons ont eu raison de moi. Réponse B : j'étais en décalage vestimentaire par rapport aux autres. Réponse C : j'étais parfaitement dans le ton. Chers lecteurs, j'étais légèrement décalée. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que la plupart de mes collègues (H/F) étaient en jeans / baskets / ballerines [véridique]. J'ai également repéré une demoiselle arborant un très beau piercing sur le nez. Vous l'avez compris, il n'y a pas de code vestimentaire. Comme stipulé dans un pub relativement connue : venez comme vous êtes. Je suis aux anges : j'ai ressorti mon vernis orange, mon jean préféré, mes ballerines rouges et mon chèche bleu. J'ai également défait le chignon que j'ai tenté de faire avec mes tresses (#ridicule). Bref, je me suis fourvoyée et j'ai cru que je participais à Génération Mannequin mais tout est bien qui finit bien. 

 

 

  • Troisième jour de stage. La veille : Caramel Mou, pourrais-tu analyser ces documents ? Il s'agit du compte-rendu d'une réunion très importante qui a eu lieu récemment. Je te les confie. Le lendemain matin : [cherche, cherche]. Tu cherches quelque chose Caramel Mou ? Heu oui, les vingts feuilles de papier gigantesques du style tableau de conférence que j'avais laissées sous le bureau hier soir. Ah ben, tu les as laissées par terre ? Oui. Ah ben, l'équipe de nettoyage a du les jeter. Heiiiiin ? Oui, c'est une convention. Tout ce qu'on laisse par terre est systématiquement jeté. [heart attack]. Caramel Mou ? [voix chevrotante]. Oui ? Don't panic. [ha ha, il est drôle lui]. Ce moment gênant où tout le monde te regarde avec compassion, où tu as une forte envie de pleurer mais où tu tentes de conserver un semblant de dignité. Je suis partie à la recherche des feuilles perdues dont chaque exemplaire était bien entendu unique [mon histoire n'aurait aucun intérêt sinon]. Je me suis rendue au local poubelle [oui, j'ai fait ça par acquis de conscience alors que tout le monde m'a affirmé que ce n'était pas la peine]. Je me suis dirigée vers les bacs où il y avait marqué 'paper' [vive le tri des déchets] et je n'ai évidemment rien trouvé du tout. Je suis remontée et mes collègues m'ont rassurée en me disant que je n'étais pas la première personne à qui cela arrivait et eux, d'enchaîner sur leur propres anecdotes : tu sais, moi un jour [bla, bla, bla] et moi de maudire l'équipe de nettoyage et d'attendre avec appréhension le retour de ma responsable pour lui apprendre la nouvelle. Elle est arrivée et ... à votre avis ? Réponse A : elle n'a pas apprécié et je me suis fait virer. Réponse B : j'ai fabriqué de faux papiers pour donner le change. Réponse C : un miracle s'est produit. Chers lecteurs, un miracle s'est produit [non, mes documents n'ont pas réapparu. Mais dîtes moi, vous croyez encore au père-noël]. J'ai découvert que j'avais une responsable super sympa qui ne considère pas que la terre s'arrête de tourner pour quelques feuilles perdues aussi importantes soient-elles. Elle m'a dit : elles sont perdues ? Tant pis. Il faut faire avec. J'ai alors suggéré dans un éclair de génie que quelqu'un avait probablement pris des notes qu'il était possible de réutiliser. Elle m'a dit : je reviens. Elle est revenue quelques minutes plus tard : Caramel Mou, we are gooood. Quelqu'un a pris des photos de toutes les feuilles. Tout va bien, ne t'en fais pas. Dieu existe, j'en ai eu la preuve. Bref, je sens que je vais me plaire ici. 

 

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Mais ce n'est pas tout. Last but not least. Je peux SOIT arriver à 8:00 et partir à 16:00 SOIT arriver à 9:00 et partir à 17:00 SOIT arriver à 10:00 et partir à 18:00 et ce, de manière indifférente. Pratique en cas de panne de réveil ! Mes précédents stages ne m'ont pas habituée à tant de flexibilité. Conclusion de la première semaine : j'évolue dans un environnement sain où le stress n'est véritablement pas de mise. Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions. Le bien être des employés est privilégié, la motivation est présente et à première vue, je ne ressens pas d'ondes négatives mis à part celles véhiculées par une certaine équipe de nettoyage [je vous déteste, je vous pardonne]. Bref, je me suis mise une pression inutile. Rendez-vous la semaine prochaine pour de nouvelles péripéties [en espèrant qu'il n'y en ait pas] mais d'ici là racontez-moi ce moment gênant où vous vous êtes sentis très cons seuls. Plus on est de fous, mieux on rit. 

30 août 2012

Evian et le concept du clip participatif [moments de pub]

Georges Orwell a dit : faire de la publicité, c'est agiter un bâton dans l'auge à cochons. J'ai émis trois hypothèses quant au sens de cette citation. La première : le bâton dérange les cochons occupés à faire des cochonneries. La deuxième : le bâton représente une distraction fort plaisante et les cochons prennent beaucoup de plaisir à se faire battre. La troisième : le bâton indiffère les cochons.  Je suis perplexe. C'est pourquoi je vais demander à mon amie Pti'Bâton de bien vouloir m'expliquer les tenants et les aboutissants de l'activité étrange à laquelle elle s'adonne. Plaît-il ? Qui est Pti'Bâton ? Pti'Bâton est un bâtonnet de poisson qui considère qu'il est possible de rire de tout, qui vit dans un bocal et qui, au lieu de tourner bêtement en rond à l'instar de ses pairs, prend sa plus belle écaille pour écrire des articles remplis d'arêtes qui parfois restent en travers de la gorge d'autrui qui manque cruellement d'humour et d'autodérision. Souhaitons à autrui de s'étouffer avec, cela fera toujours un rabat-joie de moins en ce monde (#teamantirabatjoie). Pti'Bâton nous propose de participer à un rendez-vous hebdomadaire [tous les mardi] qui s'intitule moments de pub [notez la pertinence de ma citation cochonne. Bâton et publicité réunis ? Ceci est une révolution, vous ne trouvez pas ? Rooooo, ça va. J'ai le droit de m'autocongratuler de temps en temps.]. Il s'agit de réagir pour le meilleur ou pour le pire à une publicité vue pendant la semaine. Hein ? Nous ne sommes pas mardi. Ah bon ? Oui, bon, je suis en retard à mon rendez-vous. Je pourrais attendre mardi prochain mais je pense que si je le faisais, je serais à nouveau en retard et je repousserais le rendez-vous au mardi suivant et ainsi de suite et ce, jusqu'à l'infini. Il n'est jamais trop tard pour bien faire [parole de paresseuse].

 

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Aujourd'hui, je m'intéresse à une publicité qui s'articule autour d'un concept original. Evian a en effet su jouer de créativité pour valoriser un produit d'une banalité affligeante : l'eau minérale n'est pas glamour, elle est même plutôt plate [jeu de mot activé]. Cette publicité a su attirer mon attention de par sa fraîcheur [jeu de mot toujours en cours].  Avant de me lancer dans de savantes explications, voici l'une des rares publicités que je trouve particulièrement réussie en ce monde de réclames mal fagotées.

 

 

La première fois que j'ai vue cette pub, je l'ai trouvée amusante [c'est rigolo toutes ces têtes sur un corps de bébé qui se dandine], agréable à regarder [passage éclair de beaux gosses pour les plus attentifs] et à écouter [musique originale de Tom Tom Club - Word Rappinghood]. Le message est relativement clair : Live Young. La jeunesse est un état d'esprit. Je vous confirmerai cela quand je serai vieille et ridée en d'autres termes quand j'aurai trente ans [mesdemoiselles trentenaires ne prenez pas la mouche, un peu de second degré, tssss], d'ici là, je ne peux qu'approuver cette philosophie de vie. L'eau minérale est bénéfique pour la santé. J'approuve et je loue ses vertus même si elle est plus coûteuse. L'année dernière, Caramel Mou a eu la malheureuse idée de boire l'eau du Pérou qu'on lui avait fortement déconseillé [certes] pour ne pas mettre 15 euros dans une bouteille d'eau minérale au Machu Picchu. J'ai manqué de mourir intoxiquée. Je fus malade pendant trois semaines et mes parents [médecins] pensent qu'il s'agissait d'une manifestation bénigne du choléra [rien que ça]. Depuis, je me méfie de toutes les eaux du robinet même les plus pures. Je bois de l'eau minérale en toutes circonstances [luxe ou pas luxe et de toute manière, je bois de l'eau minérale depuis ma plus tendre enfance]. J'ai pris la décision de ne plus jamais économiser sur ma santé. C'était la minute santé improvisée parce que le sujet s'y prête. 

   

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Mon ami google toujours plein de ressources m'a appris que cette publicité a eu des retombées positives. Evian en a fait une expérience en créant le concept du clip participatif. Le principe est très simple : vous choisissez le corps de votre bébé (tout cela dépend de votre couleur de peau), puis vous prenez 4 photos successives avec ce corps de bébé et c’est parti ! Votre vidéo est réalisée et vous pouvez participer à ce clip qui regroupe déjà plus de 30 000 personnes parmi 25 nationalités (source). Caramel Mou aime ce melting pot qui prône la tolérance. Le but est de créer le clip le plus long du monde. Pour ce faire, nul besoin de caméra mais d'une simple webcam. Vous avez également la possibilité de commander le t-shirt correspondant pour la modique somme de 30 euros . Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site suivant : let's baby dancePour terminer dans la joie et la bonne humeur, je vous propose un best-of des poses les plus sympathiques prises par le consommateur lambda qui se fait ambassadeur d'une marque le temps d'un clip :

 

 

Amis lecteurs, je suis impardonnable car je n'ai malheureusement pas eu le temps de tester pour vous cette sympathique expérience mais à première vue, j'adhère totalement au concept et je remercie Pti'Bâton de m'avoir indirectement permis de le découvrir. Je vais prendre le temps de participer au projet. Quant à savoir si je suis prête à mettre trente euros dans un t-shirt aussi sympathique soit-il [perplexe]. Que pensez-vous de ce concept ?

27 août 2012

A l'aéroport !

Mon amie Kimie a dit : tout ce qui se passe autour de la blogueuse, absolument tout, peut faire office de prétexte pour écrire, écrire, écrire. Elle ne croyait pas si bien penser. Il y a deux jours, j'atterrissais à l'aéroport de Copenhague sans ma valise. Plaît-il ? Cet événement est d'une banalité affligeante. Je vous trouve bien désobligeants, chers lecteurs. De mes mésaventures aussi petites soient-elles, vous ne vous moquerez point [tiré de la charte du bon lecteur]. Si vous continuez, je vous impose un captcha [HA] en caractères japonais [HOU]. Il y a deux jours, je fus donc prise d'une crise de mécontentement aiguëDe fil en aiguille, je me replongeais dans un certain nombre de souvenirs exaspérants ayant trait à cet installation destinée au trafic aérien public, permettant la réception et l'envol des aéronefs, assurant leur entretien, leur service et leur garage ainsi que l'embarquement et le débarquement des passagers et des marchandises |L'aéroport selon mon ami pédant Larousse]Et puis tout commence à l'aéroport, c'est bien connu. Après tout, il s'agit de la porte ouverte sur toutes les galères tous les pays. Ce billet est divisé en sous-catégories car contrairement à certaines compagnies aériennes dont je ne citerai pas la référence par crainte de poursuites judiciaires, je suis très organisée et je n'oublie rien [BIM]. 

 

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ilovestrawberries

 

JF cherche valise 

C'est avec une certaine appréhension que je descends de l'avion. Voyez-vous chers lecteurs, en plus d'avoir les oreilles bouchées, le teint cireux et l'haleine douteuse, j'ai les mains moites et le coeur qui s'accélère. Après la phobie des ballons qui éclatent (ici), j'ai développé celle du tapis à bagages. Je connais l'origine de cette dernière. Il y a quelques années, alors que je revenais d'un voyage de trois mois au Liban en compagnie de ma douce et tendre maman, je constatais que mes bagages contrairement à ceux de ma douce et tendre maman, répondaient aux abonnés absents. C'était la première fois que cela se produisait. La Compagnie m'a rassurée en affirmant que mes biens arriveraient probablement le jour suivant. Une semaine et une multitude d'anges passèrent, mes deux bagages jamais n'arrivèrent. Je perdis l'intégralité de ma garde-robe préférée et un certain nombre d'appareils électroniques dont un ordinateur et un appareil photo [à l'époque, j'avais encore foi en l'infallibilité du système]. Je fus remboursée de 200 euros. C'est tout ? Oui, mademoiselle, c'est proportionnel au poids. Ah [ce moment gênant où on se rappelle que l'agent au comptoir nous a fait la faveur de ne pas prendre en considération les deux / trois kilos supplémentaires en sous-évaluant le poids des valises]. Quelques mois plus tard, j'apprenais le démantélement d'un réseau de vol de bagages à l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle [je me permets de citer ce nom car il s'agit d'un fait divers dont vous avez peut être entendu parler]. Sans déconner. Bref, mes biens sont tombés entre les mains d'odieux trafiquants. Fin de l'histoire.

 

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Themjj

 

Quelques années plus tard. Aéroport de Marseille Provence. En provenance de Roissy Charles de Gaulle. Brèves de comptoir : mon bagage n'est pas arrivé. Avez vous votre ticket bagage ? Je l'ai égaré. Dans ce cas je ne peux rien faire pour vous. [silence]. Reprenez-vous. Je plaisante. Nous allons regarder ça. Vous venez de Bogotá. Vous êtes arrivée par quelle compagnie aérienne ? [Air Zimbabwé, pourquoi ?]. Bah, la votre. Je ne vois aucune trace de votre bagage. C'est comme s'il n'avait jamais été enregistré. Les colombiens ont fait n'importe quoi [silence]. [silence]. Et donc ? Vous avez bien regardé sur le tapis à bagages ? Ben oui. Il reste une petite valise. La mienne est très grande. Dans ce cas, je pense que votre bagage a probablement été échangé par un autre passager. Cela arrive souvent. [angoisse intérieure et yeux larmoyants]. Je vais vous donner un kit de survie et vous appeler dès que le passager se manifeste en espèrant qu'il se manifeste. Le soir même, je reçus un sms : votre bagage est en route pour Marseille Provence en provenance de Paris. Il vous sera livré demain matin. Bref, mes nerfs ont été mis à vifs par un employé incompétent. Fin de l'histoire. 

Morale de l'histoire

  • Prenez soin de votre ticket bagage comme de la prunelle de vos yeux.
  • Au moment d'embarquer, n'hésitez pas à demander à l'agent de votre compagnie si vos bagages sont bien à bord.
  • Ne paniquez pas inutilement. Votre bagage n'est en général pas perdu même si je n'ai jamais réussi à obtenir des explications convaincantes de la part de la compagnie : il a juste été oublié un point c'est tout. A moins qu'il n'ait pris une autre destination mais c'est une autre histoire.
  • Assurez vos arrières et prévoyez des vêtements de rechange dans votre bagage cabine.
  • Pour les curieux, voici le contenu du kit de survie que j'ai reçu avant hier. Dans un premier temps, j'ai systématiquement envie de balancer par la fenêtre mais je lui trouve une certaine utilité une fois mon bagage retrouvé : un t-shirt XL [je fais du M], une mini crème neutrogena [pas mal], un mini déodorant nivea [pas mal du tout], une brosse à dents, un peigne [j'ai des tresses], un mini shampoing neutrogena [pas adapté à mon type de cheveux], des cotons tiges, de la lessive [pour laver le t shirt ?], un mini tube de pâte dentifrice, un mot d'excuse, une lime à ongles.

 

[bien entendu, l'auteur de ce billet n'applique jamais ces conseils]

 

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Aperçu du Kit de survie 

 

JF a une tête de malfaiteur

A l'aéroport, Caramel Mou fait souvent l'objet de contrôles intempestifs. Je vous fais grâce de toutes les anecdotes que j'ai recensées. Je vais me contenter de vous raconter ce moment gênant où je suis rentrée de Colombie :

  • Aéroport de Bogotá - avant l'embarquement : Mademoiselle Caramel Mou est priée de se rendre au comptoir pour un contrôle bagage [et merde, ils ont trouvé le shit planqué sous le pyjama]. J'ai une imagination débordante. Je me suis fait des films. Je me suis rappelée cette jeune française qui s'est retrouvée en prison à cause d'un sombre individu qui a eu l'idée malheureuse de glisser des substances illicites dans ses bagages à son insu. Je panique. Par ailleurs, je me retrouve mise de côté avec trois autres compagnons d'infortune. La Compagnie lance l'embarquement et tous les passagers nous regardent avec compassion [la honte]. Madame, pourquoi sommes-nous contrôlés ? Oh ce n'est rien, c'est un contrôle aléatoire. C'est lié au hasard. [C'est cela oui et mon c.. c'est du poulet ?]. Ne vous inquiétez pas, la police va arriver. OMG. La police arrive. J'ouvre mon bagage. La police ruine l'ordre précis que j'avais établi dans le but de pouvoir refermer mon bagage sans problème. Qu'est ce que c'est que ça ? Heu, du café, enfin je crois [et meeeerde, j'aurais du l'ouvrir. Si ça se trouve, ce n'est pas du café]. La police sort un tournevis [véridique]. Puis-je faire un trou ? Non mais je n'ai pas vraiment le choix alors allez-y. La police fait un trou et goûte le café [humiliation suprême]. Vous pouvez embarquer. Je referme ma valise tant bien que mal et j'embarque la mort dans l'âme. 
  • Aéroport de Roissy Charles de Gaulle (je vais finir par croire qu'il me porte la poisse). Nous sommes près de 300 passagers à débarquer de l'avion. Personne n'est contrôlé. Je passe et soudain je suis apostrophée : hop, hop, hop, mademoiselle ? Oui ? Contrôle douane. [mais pourquoi moi]. Qu'est ce que c'est que ça ? Des cigarettes [ce moment gênant où je ne fume pas et où je maudis l'ami qui m'a demandé de lui en ramener]. Juste trois cartouches ? C'est bon. Et ça ? Heu, ce sont des Donuts du Dunkin Donuts. Vous pouvez y aller. 
  • Je vous passe l'interrogatoire serré de l'agent d'immigration pour arriver directement à la séquence Rayons X. C'est votre sac à main mademoiselle ? Oui. Nous allons faire quelques analyses. Ce moment gênant où le monsieur du rayon x se prend pour un expert Manhattan et se sert d'un instrument étrange pour prélever des particules dans mon sac à main. Les prélévements partent au labo. Qu'est ce que c'est que ça ? Du café [oui, encore]. Il vient d'où ? De Colombie. [erreur, la bonne réponse était New York]. Nous allons ... analyser tout ça, je sais. Bref, quand on croit que c'est fini, il y en a encore. 

Morale de l'histoire : banissez le mot café et tout ce qui s'y rapporte de votre vocabulaire et voyagez éventuellement sans bagages et légèrement vêtu : un simple maillot de bain suffira. Evitez également de revenir d'un pays suspicieux tel que la Colombie ou le Sénégal. Vous n'y pouvez rien ? Revenez à la nage ou à dos de dauphin. 

 

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Source

 

Cher lecteur, rassure moi et dis moi que tu as également eu affaire aux Experts Manhattan ? Peut-être t'est-il arrivé de perdre tes valises ? Raconte moi tes misères aéroportuaires pour que nous établissions une pétition à faire signer. C'est l'année du changement après tout.

25 août 2012

Pause fraîcheur : départ en fanfare [3]

Je termine la semaine sur une nouvelle pause fraîcheur, le billet précédent étant particulièrement lourd à digérer : restons légers, restons zen et profitons du weekend pour nous détendre. Ce soir, je prends l'avion direction Copenhague pour un stage de six mois. C'est ma première expérience gla gla gla nordique et Caramel Mou crépite à l'idée de découvrir une nouvelle culture et un nouveau mode de vie. Je vais enfin faire connaissance avec la Petite Sirène de Copenhague (ci-dessous) qui a récemment fêté ses quatre vingt dix neuf ans (Dorian Gray lui a probablement confié son secret). Elle m'a l'air plutôt mélancolique. Peut-être fréquente-t-elle Mona Lisa. La bonne nouvelle c'est que j'aurai deux fois plus de sujets de conversation notamment professionnels donc vous n'avez pas fini de m'entendre rouspéter me lire. 

 

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Gesh

 

Florilège de pensées 

 

copenhague-petite-sireneLa Sirène de Copenhague

 

  • Il est 13:29 PM. Je décolle dans 7 heures et je n'ai pas bouclé mes valises. Voyez-vous, je préfère rêvasser sur Hellocoton. Heureusement, je peux compter sur la présence de Marraine Bonne Fée ma douce et tendre maman pour les boucler à ma place m'aider (#filleuniqueparesseuse).
  • Un défi m'a été lancé, celui d'écrire un article dans chaque catégorie d'Hellocoton. J'ai bien avancé et il me reste les catégories mode, beauté & forme, cuisine, bd & illustration, déco et création à pourvoir. Ceux sont celles qui à mon sens, demandent le plus d'imagination et de créativité. A venir dans les prochains jours, le temps d'étudier la question et de trouver l'inspiration.
  • Je profite de ce billet pour remercier la Team Hellocoton pour les différentes UNES qu'elle m'a octroyé. Cela me fait très plaisir et je me sens tout honorée. Recevez un caramel mou en gage de reconnaissance (oui, juste un parce que je préfère les garder pour moi ce n'est pas bon pour les dents). Je t'aime, je team. Je remercie également toutes les personnes qui au fur et à mesure de mes écrits me font part de leur expérience en prenant le temps de laisser un commentaire. Mon but premier était d'arriver à créer un lieu d'échange et de partage et je pense que c'est désormais chose faite grâce à vos sympathiques contributions. Recevez également un caramel mou en gage d'amitié. 
  • Mais ce n'est pas tout. Je félicite ceux qui m'ont d'hors et déjà envoyé leur participation au concours relatif aux Sept Péchés Capitaux (ici). Vos participations sont de haute qualité et vous avez fait preuve de créativité. Je n'en dis pas plus car je rappelle que le concours est ouvert jusqu'au 7 septembre. Ma box n'est pas complète. J'ai procrastiné. J'avoue. Cependant, elle prend forme et j'aurai l'occasion de la compléter par des produits danois (une box made in Sénégal métisse) et des produits sénégalais que je compte acquérir ce soir, à l'aéroport (système D). Ci-dessous, une photo des cadeaux que j'ai déjà réunis. Je devrais peut-être songer à fabriquer trouver une belle boîte.

 

Box_Concours

 

Je termine cette pause fraîcheur par un TAG. Chers lecteurs, j'ai le Melon. Et ce Melon est particulièrement créatif. Je vous conseille d'aller faire un tour sur son blog car il n'est pas commun de croiser des Melons au Jambon qui roulent sur Hellocoton : ici. Pour commencer, voici les règles du jeu édictées par Melon : Melon, elle crée ses propres, tags, elle est comme ça. D’ailleurs, j’ai le pari fou de proposer un tag par moi. Et elle vous propose un tag sur le thème de cette chanson, qui, en ce moment, vous énerve. Cette musique qui vous trotte dans la tête en vous faisant crisser les dents. Cette voix qui vous fait regretter que l’être humain ait eu l’idée de pousser la chansonnette. Ces chœurs qui vous semblent d’autant plus épouvantables qu’ils chantent faux. Bref, cette chanson qui vous exaspère ! Elle peut vous exaspérer depuis longtemps, ou récemment, peu m’importe. Faites-moi découvrir vos horreurs !

J'aime ce tag parce qu'il me donne une occasion supplémentaire de râler. Je décide de taguer Em-En-Rose parce que j'aime beaucoup son univers,  Morphine pour ces beaux textes coups de poing et Kimie parce qu'elle est greffée de l'oreillette [private joke]. La chanson qui m'exaspère a semble-t-il beaucoup de succés en France. Je ne ferai pas de longs discours parce que je n'ai pas envie d'épiloguer sur cette chanson qui m'irrite et m'angoisse quant à l'avenir de la musique. Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite un bon visionnage et vous retrouve la semaine prochaine pour de nouveaux écrits et le temps de prendre mes quartiers dans mon nouvel environnement. D'ici là, gardez la pêche car vous le valez bien.

 

23 août 2012

Alcool et responsabilité !

Aujourd'hui, je traite d'un sujet de société toujours d'actualité mais qui relève de mon humeur. Je ne sais pas dans quelle catégorie ranger ce billet et au fond, ce n'est pas très important. J'annonce une réflexion assez sombre, un sujet plutôt triste et des conclusions incertaines. Non pas que je sois d'humeur morose mais j'ai décidé de prendre exemple sur mon ami Dumbledore. Quand trop de pensées et de souvenirs se bousculent dans sa tête, il extrait les pensées inutiles et les dépose dans la bassine [pensine] grâce à sa baguette (source).  Chers lecteurs, je vais parler alcool et responsabilité parce que je pense que l'alcool est un fléau au même titre que la drogue. Aujourd'hui, je bois avec mon ami modération parce que je vis avec un souvenir particulièrement désagréable que les principaux concernés ont probablement déjà oublié. En ce qui me concerne, je n'oublie jamais rien, je vis avec. 

 

prisoner_by_spegelapan

Spegelapan


Je me pose trois questions existentielles : est-il vraiment possible d'empêcher quelqu'un de boire plus que de raison ? Est-on responsable du comportement d'autrui ? Dans quelle mesure peut-on être rendus coupables de non assistance à personne en danger ? Il y a quatre ans, voici ce que j'aurais répondu : évidemment, qu'il est possible d'empêcher quelqu'un de boire plus que de raison, c'est même absolument nécessaire. Oui, nous sommes responsables du comportement d'autrui dès l'instant où nous savons qu'il se met en danger. Et s'il lui arrive quelque chose, il en va bien entendu de notre responsabilité. C'est d'une évidence tragique. Ce billet se scinde en deux histoires qui me font penser qu'il est parfois possible de nier l'évidence. La première date d'il y a quatre ans, la seconde est arrivée l'année dernière.

Voici la première. 

En arrivant en France, j'étais sobre. Après deux ans de prépa, je l'étais toujours. Il y avait des concours à réussir et peu d'occasions de sorties donc peu de risques de tomber dans la marmite étant novice. Puis, j'ai réussi les concours et j'ai fait mon entrée en Ecole de Commerce mon esprit de mimétisme aidant et un esprit de libération m'accompagnant, je me suis laissée entraîner. Chers lecteurs, vous me lisez régulièrement et vous savez à quel point je déteste les clichés. Mais sachez que la plupart des clichés relatifs aux Ecoles de Commerce sont malheureusement vrais notamment ceux qui rentrent dans la catégorie beuverie et compagnie. Je n'entrerai pas dans les détails car ce n'est pas le sujet qui me préoccupe. Je dirais simplement que ce n'est qu'après être sortie de cet environnement bacchusien, que je me suis rendue compte du crétinisme ambiant qui y régnait [le principe de l'Open Bar relève bel et bien du crétinisme, franchement]. Il y a quatre ans, je participais au fameux week-end d'intégration. Nous arrivons à destination. Nous descendons du bus. Un drame se produit. Un jeune homme qu'on va appeler ... qu'on ne va pas appeler en fait, descend du bus d'une association (qu'on ne va pas appeler non plus histoire de préserver un minimum d'anonymat) et s'écroule par terre. Le verdict est sans appel : coma éthylique. Chers lecteurs, je vous rassure tout de suite, le jeune homme a survécu. Les conséquences ? Le directeur de notre établissement a débarqué sur les lieux et nous a tous rendus coupable d'inconscience collective, tous, même ceux qui n'appartenaient pas au même bus que ce charmant jeune homme. Nous étions moralement coupables par procuration. Par la suite, les membres de l'association concernée ont été punis et le jeune homme en a également eu pour ses frais. A ce moment là, Caramel Mou pensait que ce n'était que justice. Après tout, c'était la faute des passagers du bus qui n'ont pas su l'empêcher de boire plus que de raison. Et puis c'était la faute du voisin qui aurait du se rendre compte de son état. Les occupants de ce bus étaient décidément tous coupables de négligence. Un point c'est tout.

 

guilty_by_Gewof

Gewof

Sans transition, la deuxième histoire.


Il y a un an, nous nous sommes retrouvés avec un groupe d'amis au Carnaval de Barranquilla (Colombie). Après le dîner, nous nous sommes dirigés vers le lieu de la fête qui avait lieue en plein air. Ce fut le début d'une soirée cauchemardesque. Avant d'avoir eu le temps de réaliser qu'une de mes amies proches perdait le contrôle sur sa personne, il était déjà trop tard. Cette soirée ne fut qu'un enchaînement de situations stressantes. Voyez-vous, il y a eu ce moment gênant où :

  • Elle s'est mise à hurler que son mec n'était qu'un connard et qu'elle voulait boire pour oublier. J'ai tenté de lui ôter sa bouteille de rhum des mains mais elle a manqué de me la balancer sur le crâne en me criant qu'elle avait 24 ans et qu'elle était libre de boire.Je me suis embrouillée avec E. qui continuait à lui fournir de l'alcool. Elle s'est effondrée et est devenue complètement apathique. Elle a vomi sur tout le monde. Je me suis embrouillée avec des amis qui préféraient faire l'autruche, la mettre très vite dans un taxi et la ramener à la maison : j'ai décrété qu'il fallait attendre que l'ambulance arrive [je suis fille de médecin]. Je suis montée toute seule dans l'ambulance direction l'hôpital.
  • Je me suis retrouvée toute seule à l'hôpital pendant deux bonnes heures. J'ai du expliquer aux médecins qui me regardaient d'un air dubitatif [ces étudiants en échange, tous les mêmes] que mon amie n'avait consommé aucune substance illicite. Je suis restée toute seule, debout dans la salle de réanimation à contempler mon amie allongée, toujours apathique, une perfusion dans le bras. Mon amie ne se réveillait pas. Les médecins n'avaient pas l'air de s'inquiéter. L'angoisse. Je m'imaginais déjà entrain d'annoncer à ses parents la mort de leur fille. Mon amie s'est fait pipi dessus. Une vieille dame agonisait à côté. Son petit-fils était à genou entrain de prier : ma grand-mère est mourrante. Qu'est-il arrivé à votre amie ? Oh, elle a juste abusé du rhum. 
  • J'ai reçu un coup de téléphone : oui, Caramel Mou, ça va ? Non, ça ne va. Elle ne reprend pas connaissance. Bah, elle est juste bourrée. Non, ça me paraît plus grave tout de même. Oui bah, tu nous tiens au courant ? Ici, c'est super. Il y a beaucoup d'ambiance. Tout le monde continue à faire la fête. Ah, c'est ... super ! Je me suis dit que ces amis là étaient bien égoïstes de continuer à faire la fête. La compassion n'existe que dans les séries américaines. E. [le même] a daigné arriver deux heures plus tard [il a le mérite de s'être déplacé] : rolalala, les médecins colombiens exagèrent. Elle est juste bourrée, c'est pas grave dixit le mec qui avait lui-même beaucoup bu.
  • Mon amie est transférée à un autre endroit. Elle se réveille enfin à l'aube et se met à hurler dans l'hôpital entre les femmes enceintes et les vieillards agonisants : pourquoi je suis ici ? Parce que j'ai bu ? C'est ridicule. Laissez-moi sortir. Elle tente d'arracher sa perfusion pour aller au toilettes. Je tente d'avertir un médecin mais on me dit que ce dernier est parti et ne reviendra que dans deux heures. Le médecin revient et déclare qu'il faut garder mon amie en observation. E. dans toute sa splendeur : non, c'est ridicule. On est fatigué. On se casse d'ici. Elle est juste bourrée. Il arrive à négocier une sortie prématurée. A ce stade de la compétition, Caramel Mou s'en fiche un peu. Mon amie fait un ultime scandale : vous ne prenez pas mon assurance, bande de connards ! Ce n'est pas grave. Caramel Mou va payer 200.000 pesos, au point où elle en est.

 

Tired_by_billysphoto

Billysphoto

 

Le coup fatal fut porté le lendemain matin quand arriva ce moment gênant inégalable où mon amie s'est réveillée en n'ayant aucun souvenir de la nuit précédente. Ce n'est pas grave, Caramel Mou n'a pas dormi de la nuit mais va quand même te rafraîchir la mémoire. Chers lecteurs, mes amis ont tous considéré que tout était de la faute de mon amie. A titre personnel, j'étais mortifiée. Je me suis sentie coupable [j'étais bien la seule]. Cette histoire m'a rappelé la première. C'était la même situation vu de l'intérieur. J'étais coupable de n'avoir rien vu. J'étais coupable de n'avoir pas pu l'empêcher de boire. Un point c'est tout. D'un autre côté, je me suis rendue compte qu'il était difficile d'empêcher quelqu'un de faire n'importe quoi. Cela est plus facile à dire ou à voir dans une campagne de sensibilisation qu'à faire. Mais cela ne nous excuse en rien. Le pire aurait pu se produire. Comment vivre avec ? Récemment, un ami a fait un accident de voiture qui a failli lui coûter la vie : il était ivre et seul dans la voiture. Pourquoi l'a t-on laissé conduire dans ces conditions ? Le monde est égoïste et ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Au delà des considérations juridiques qui sont bien peu de choses (une amende ou quelques années de prison ne ramèneront personne à la vie), nous avons une responsabilité morale vis à vis d'autrui. Je suis responsable, un point c'est tout. 

Chers lecteurs, auriez-vous plaidé coupable ou non coupable ? 

22 août 2012

Le Sénégal : on the road again [2]

Mon ami Evene a dit : qui veut voyager loin ménage sa monture. Qui veut partir serein profitera de cette lecture. Mesdames et messieurs, nous allons procéder à l'embarquement du deuxième billet à destination du gal. Vous êtes priés de vous munir de vos lunettes anti-clichés et d'une pointe d'humour. Le commandant Caramel Mou est ravi de savoir que vous avez apprécié votre premier séjour en terres sénégalaises. J'espère que ce deuxième voyage placé sous le signe de l'authenticité mais également de l'insolite vous plaira. Une petite précision, toutes les photos à l'exception de la première appartiennent à la compagnie. Elles sont libres de droit car je ne vois pas l'intérêt d'en interdire l'usage, tout simplement. Pensées aux portes, armement de la bonne humeur et vérification de l'ouverture d'esprit. 

 

Bamba_with_children__Senegal_by_Yan_ikBYan-ikB


La dernière fois que nous nous sommes quittés, vous étiez coincés sur l'île aux crabes : ici. C'est pourquoi, je vous propose de vous détendre en musique pour évacuer tout ce stress. Aujourd'hui, la compagnie vous propose un métissage de sonorités des plus agréables qui mêle reggae, hip hop et soul. J'ai une affection particulière pour le groupe que vous allez découvrir. Parce qu'ils sont fiers d'être africains et que moi aussi, parce qu'ils sont sénégalais, parce qu'ils sont engagés, parce qu'ils parlent de sujets de société de manière élégante et sans tomber dans la vulgarité, parce que le clip que vous allez voir est plein de couleurs et qu'il a été vu 407 797 fois sur youtube, parce qu'ils chantent en wolof (la langue nationale) et en français, parce qu'ils sont très talentueux et parce que le Sénégal se raconte aussi en musique, les membres de la Daara J Family se devaient de faire partie du voyage.

 

 

Après cette pause musicale, je vous propose de partir à la rencontre de Dame Sagesse. Nous, Sénégalais, sommes très sages [hmm, hmm]. Notre sagesse s'exprime à travers un certain nombre de dictons tels que "le poisson a confiance en l'eau et c'est dans l'eau qu'il est cuisiné" ou encore "quand le chat est absent, les souris sortent le tam-tam" ou encore "tu as beau courir, tu ne dépasseras pas ton derrière". Il faut dire que nous sommes inspirés. Il existe un endroit situé à 35 km au Nord-Est de Dakar qui réunit les représentants de la sagesse sur terre. Chers globe-trotteurs, arrêtons nous au Village des Tortues de Sangalkam. Il s'agit d'un centre de protection de l'animal que je considère comme étant le plus laid du monde [des goûts et des couleurs].  Cependant, il mérite qu'on s'y arrête dans la mesure où il s'agit d'une noble cause liée à la protection de l'environnement. Par ailleurs, l'endroit est très joli, très vert et très zen.

 

Tortues_1

Tortues

Tortues_2

Tortues_3

 

Parlons peu, parlons bien, parlons religion. Ci-dessous, deux photos (La Cathédrale et la Grande Mosquée de Dakar) qui me paraissent très représentatives de la société. Selon mon ami Wiki, la population sénégalaise est très majoritairement musulmane (94 à 98%). Cependant, chrétiens, musulmans, athées, bouddhistes ou encore animistes vivent en bonne intelligence et cohabitent en parfaite harmonie. Je rappelle que le Sénégal est un état laïc qui fait partie des pays les plus stables d'Afrique du point de vue politique mais également social. En dépit des problèmes économiques, nous ne sommes pas déchirés par des guerres de religion. Nous sommes tous frères [peace and love jamaïca]. Nous bénéficions d'un avantage incroyable : nous fêtons toutes les fêtes, musulmanes comme chrétiennes (noël, pâques, ascension, tabaski, korité etc.). Ce qui signifie que nous avons deux fois plus de jours fériés et que nous faisons la fête toute l'année. A noël, nous invitons nos potes musulmans à festoyer et à la fin du ramadan, c'est l'inverse. Je serais vous, cela me donnerait envie de déménager au Sénégal. Je termine par une nuance. Nous vivons dans une société tolérante mais le fait d'être homosexuel est mal vu et pénalement réprimée en tant qu'attentat aux moeurs (mon ami wiki). C'est tabou et beaucoup sont obligés de le vivre en cachette. Se pencher sur la question serait signe d'une plus grande ouverture d'esprit. Que l'on soit pour ou contre, là n'est pas la question. cela ne nous empêche pas d'être tolérant envers son prochain. C'était la petite ombre au tableau parce que perfection n'est pas Caramel Mou et qu'il n'est jamais trop tard pour encore mieux faire.

 

église

mosquée

 

Sans transition, la suite. L'autre jour, je fustigeais les touristes qui passaient l'intégralité de leur séjour au sein d'une station balnéaire. Mais que serait le Sénégal sans Saly Portudal, une station touristique située sur la Petite Côte, au Sud de Dakar et composée d'une série de complexes hôteliers ? Une sorcière sans balai. C'est une destination incontournable pour celui qui souhaite passer des vacances comme on en passe classiquement ailleurs (piscine, spa, aquagym et animations diverses et variées) et se reposer en profitant du soleil et de la mer. Au Sénégal, il y a deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies. Quand partir ? Entre janvier- mai et novembre-décembre, c'est à dire pendant la saison sèche. La saison des pluies que nous vivons en ce moment est assez pénible car source d'inondations même si le paysage est tout de même plus joli car verdoyant. Evitez également de débarquer pendant le mois du ramadan car le pays fonctionne au ralenti (traduction = boîtes de nuit et restaurants déserts).

 

Saly

Saly 2

Saly 3

Le lamantin Beach - Saly

 

Meridien

Le King Fahd Palace - Dakar


Chers passagers, avant d'atterrir,
Caramel Mou a retrouvé une série de photos insolites qu'elle souhaite partager avec vous parce que si la Croisière s'amuse, alors nous aussi. Les femmes et les enfants, restez en retrait car nous avons croisé le cousin de Pumba et ses amis. Nous avons réalisé que l'expression manger comme un porc n'était pas issue d'une légende. Nous nous sommes éloignés et nous avons salué le Tigre en cage qui ce jour là, était d'humeur maussade. La vie au zoo est plutôt morose et il envie ses pairs de la réserve de Bandia qui ont la chance de vivre en pleine nature. Par ailleurs, monsieur Seguin sera ravi d'apprendre que nous avons enfin retrouvé sa chèvre. Elle lézardait au soleil en compagnie d'un lézard ou d'une salamandre (que celui qui connaît la différence se manifeste) qui souffre de jaunisse. Enfin, en passant devant une filiale de Leroy Merlin, nous avons rencontré le petit bonhomme en mousse et nous nous sommes arrêtés pour boire un verre dans un bar sympathique où deux petits oiseaux en cage étaient en quête de liberté. La preuve en images .

 

Insolite 1

salamandre

Insolite 2

Tigre

Insolite 3

Insolite 4

Bar

Oiseaux

 

Chers lecteurs, nous vous remercions d'avoir choisi notre compagnie et espérons avoir le plaisir de vous accueillir prochainement sur les lignes de ce blog pour de nouvelles aventures. Vous voulez nous faire part de votre satisfaction ou poser des questions ? N'hésitez pas à signer le livre de bord. Pensées aux portes. Désarmement de l'effort intellectuel. Vérification des fautes d'orthographes.

19 août 2012

Enfant unique, le mythe !

Bonjour, je m'appelle Caramel Mou et je suis fille unique. Aujourd'hui et comme tous les autres jours, autrui me prend en photo et me fait parvenir un certain nombre de clichés plus ou moins ratés. Ces photos sont prises sous un mauvais angle et je suis souvent surexposée. Pour la première fois, j'accepte de témoigner à visage découvert car j'aimerais qu'autrui me refasse le portrait ou à défaut, cesse de me mitrailler à tort et à travers. Pour ce faire, j'ai élu domicile chez mon ami Psycho(logie.com) qui m'a fait lire l'article suivant : l'enfant unique, à élever avec précaution. Tout est dans le titre, et une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de faire un mini commentaire de texte parce que celui-ci le vaut bien. Les propos tenus dans ce billet sont tirés de mon expérience personnelle et n'engagent que moi et mes parents, heureux propriétaires (#expressiondungoûtdouteux) d'un enfant unique.

 

Family_Ties

Deathbycanon

 

Entrée en matière.

Dans le top 3 des questions intrusives d'autrui dont je ne saisis pas la pertinence : as-tu des frères et soeurs ? Non. Non ? Ben non. Je pense que tes parents sont égoïstes. Contexte : je vis au Sénégal, un pays où le taux de fertilité est de 4,69 enfants par femme (source). Avoir un seul et unique enfant ? Impensable. Mes parents sont considérés comme étant hors-normes. Et c'est bien connu, tout ce qui ne file pas droit dérange et fait l'objet de critique. Autrui manque de tact en oubliant que certains parents éprouvent des difficultés à avoir un enfant. Ils en voulaient plusieurs mais le destin en a décidé autrement. Sont-ils égoïstes ? Un conseil : ne parle pas de ce que tu ne connais pas et ne porte pas de jugements hâtifs. Cher lecteur, ce n'est pas le cas de mes parents. Ces derniers ont décrété qu'ils n'auraient qu'un seul enfant. Ce n'est pas un coup du sort, c'est un choix de vie. Mais ça change tout. Tes parents sont donc égoïstes. Tu es naturellement bête ou tu le fais exprès ? Plutôt que de me perdre en vaines hypothèses, je suis allée leur poser la question à savoir pourquoi ce choix. Papa : c'est un coup de ta mère ça [lol]. Maman : j'ai décidé de n'avoir qu'un seul enfant pour pouvoir tout lui donner. C'était une clause du contrat de mariage d'ailleurs [lol]. Sont-ils égoïstes ? Égoïsme : attachement excessif porté à soi-même et à ses intérêts au mépris des intérêts des autres. Mes parents font donc preuve d'égoïsme vis à vis d'un enfant qui relève du domaine des possibles. CQFD.

Je termine cette entrée en matière par un cri de guerre :  ce que je considère comme étant hors normes, c'est tous ces enfants-mendiants qui peuplent les rues de Dakar parce que leur famille n'a pas les moyens de les élever et qu'il aurait été mal vu de n'avoir qu'un seul enfant. Mes parents sont gynécologues (#révélation). Voici une anecdote parmi tant d'autres : madame, pourquoi continuez-vous à faire des enfants. Vous avez déjà trois filles et vous n'avez pas les moyens de subvenir à leurs besoins. Il me faut un garçon, docteur. Mon mari a plusieurs femmes [note : la polygamie est malheureusement autorisée par la loi sénégalaise] et plus j'aurais de garçons, plus grande sera la part d'héritage. Je n'ai que des filles, c'est catastrophique et puis, mon mari n'est pas content. Je n'ai pas la même conception de l'égoïsme qu'autrui.

 

talibe_dakar

Les talibés au Sénégal (source

 

Commentaire de clichés : l'enfant unique, à élever avec précaution (source)

"Au centre de toutes les attentions, l’enfant unique est souvent surprotégé. « Ce qui lui confère un profond sentiment de sécurité et une impression de toute-puissance », observe Varenka Marc, psychanalyste pour enfants. Cependant, héros du cercle familial, il hésite parfois à s’aventurer à l’extérieur, de peur d’être remis en question. Si ce mode de fonctionnement persiste dans sa vie d’adulte, il représentera un véritable handicap tant sur le plan social que sur le plan sentimental. De plus, la surprotection des parents s’accompagne souvent d’une extrême exigence et d’un contrôle permanent de leur part."

J'ai effectivement le sentiment d'être surprotégée. Mes parents n'ont par exemple jamais voulu que je fasse de l'équitation car j'aurais pu tomber et me rompre le cou. Par ailleurs, j'ai vingt-cinq ans et j'ai parfois l'impression d'en avoir encore cinq aux yeux de mes parents qui oublient que je suis capable de traverser une rue sans me faire écraser (#adakarcenestpasgagné) et sans qu'ils me tiennent la main (#lahonte). Je me prends évidemment pour Bruce Tout Puissant ou Nefertiti, reine d'Egypte et je pense que tout m'est dû. J'ai récemment réclamé un jet privé et je l'ai obtenu. J'hiberne depuis ma plus tendre enfance car j'ai peur de mettre le nez dehors, c'est pourquoi, après le bac, j'ai choisi de poursuivre mes études en France. J'ai même fait un échange d'un an en Colombie. Mes parents surprotecteurs m'ont toujours soutenue dans mes projets. Ils m'auraient bien gardée pour eux mais ils considèrent que ce serait bien égoïste que de raisonner de la sorte : l'essentiel c'est que tu sois heureuse et nous respectons tes choix même si tu nous manques et que la maison est bien vide sans toi. Quand je suis à l'étranger, ma maman m'appelle plusieurs fois par jour, mon père une fois par semaine, c'est leur manière d'exercer un contrôle permanent sur ma personne. Cela ne me dérange pas dans la mesure où je fais pareil avec ma mère. J'ai du mal à couper le cordon ombilical, vous comprenez ? Je bénéficie bien entendu de la protection d'un garde du corps. Je suis handicapée sur le plan social car j'ai beaucoup d'amis et je suis plutôt sociable. Ma vie sentimentale est un échec. Ce fait n'est pas lié à ma condition de fille unique mais à la bêtise masculine. C'est bien connu, je cherche un homme qui soit à l'image de mon papa. 

 

Old_School_Prison_by_complejo

Complejo

 

"Très entouré par ses parents qui l’accompagnent dans ses activités quotidiennes (jeux, travail scolaire, discussions), l’enfant unique connaît aussi la solitude et, parfois l’ennui, la tristesse."

Autrui me demande souvent si le fait d'avoir des frères et soeurs me manque. Comment quelque chose que je n'ai jamais connu pourrait-il me manquer ? Je peux l'observer dans les séries tv chez les autres, certes. Pour être honnête, j'ai toujours rêvé d'avoir un grand frère. Mon grand frère imaginaire est beau comme un dieu grec et me protège envers et contre tout. Il a également un cercle d'amis tout aussi beaux qu'il me présenterait afin de tirer définitivement un trait sur mon handicap sentimental (#toutestlié). Quand j'ai compris que cela ne serait pas possible, ma vie a été brisée. J'ai des cousins avec lesquels j'ai grandi et des amis que je considère comme étant des grands frères de substitution (Alex, si tu m'entends). Entre temps, ma vie est d'un ennui et d'une tristesse tels que je suis obligée de tenir un blog pour m'occuper. Quand j'étais petite, mes parents me gardaient évidemment enfermée telle Raiponce dans sa tour et je souffrais de solitude. J'allais à l'école et j'avais un cercle d'amis. On organisait des soirées-pyjamas. J'ai pris pour habitude de fêter mes anniversaires à la maison et j'invitais souvent une trentaine d'amis. J'ai rencontré ma meilleure amie alors que nous étions en sixième et nous passions des heures et des heures au téléphone. A part ces rares moments de félicité, j'étais désespérément seule. 

  

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Crelight

 

Ce n'est pas tout, autrui est plein de ressources. Selon lui, j'éprouverais des difficultés à vivre en société car beaucoup trop habituée à mon petit confort. L'année dernière, j'ai vécu deux fois en collocation. Dans la première nous étions trois et dans la seconde, six (une salle de bain pour quatre). J'ai réussi à faire abstraction de ma condition handicapante de fille unique pour vivre en communauté et faire de cette expérience un très beau souvenir. Personne n'est encore venu me voir en me disant : tu es fille unique, c'est marqué sur ton front.Tu es un monstre d'égoïsme. Aujourd'hui, autrui me fait remarquer que j'ai beaucoup de chance car voyez-vous, à la mort de mes parents, je serais la seule à hériter. Autrui m'a tuer. Autrui m'a agacer. Et c'est pourquoi je ne juge pas utile de répondre à certaines de ces remarques déplacées. 

Cher lecteur, c'était mon histoire. Aurais-tu un conseil pour m'aider à supporter ma condition si difficile de fille unique ? 

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