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Moi, Caramel Mou
6 septembre 2012

Haute voltige [1]

Aujourd'hui, un article de haute voltige. Pourquoi ? Parce que c'est la rentrée [pas un mot dans la presse, c'est étonnant]. Que ceux qui ont envie de se jeter dans le vide lèvent la main [si c'est déjà fait et que votre main est indisponible, vous pouvez toujours cligner de l'oeil]. Plaît-il ? Mon trait d'esprit est de fort mauvais goût. Certes [abattez-moi mais évitez le lance-pierre, je suis douillette]. Mon humour de haut vol vous fait tomber de haut ? Chers lecteurs, ne soyez pas si terre à terre. Sautez à pieds joints dans l'humour noir. Vous verrez, c'est assez planant. Aujourd'hui, j'use et abuse de métaphores aériennes car j'ai fait un constat assez déroutant : j'aime me faire peur. L'intitulé de mon secret est : j'aime les sensations fortes [et Secret Story. A ce propos : votez Nadège]. Quoi ?  Non, cet article n'est pas sponsorisé par Disneyland [ni par Endemol] et je ne compte pas vous parler du Space Mountain [mon manège préféré soit dit en passant] ou de la Tour de la terreur [même pas peur]. La réalité est plus complexe car voyez-vous, j'ai testé pour vous [non, pas le week-end dernier, il y a quelques temps. Je ne suis pas aussi dévouée à la cause bloguesque], deux expériences inédites [tout est relatif] que je m'en vais vous narrer. En réalité, j'en ai testé deux autres l'année dernière mais ma flemme légendaire a posé son véto : tu ne rédigeras pas plus de trois paragraphes. Hein ? Oui, je manque de professionalisme et alors. Je tiens un blog, pas Le Monde [je ne suis pas Atlas et même si je l'étais, j'aurais beaucoup trop mal aux épaules pour ne pas vous laisser tomber]. 

 

 [Article à forte teneur en jeux de mots. J'ai mangé un lion Larousse ce matin]

 

Just_Fly_Free_by_LostinYou09

source

 

Il y a cinq ans, dans le cadre d'un week-end d'intégration, j'ai fait un saut à l'élastique. Je m'en souviens comme si c'était hier [croyez-moi, ça marque]. Je suis curieuse de nature [traduction : je suis toujours motivée pour faire tout un tas de sympathiques conneries] et c'est pourquoi, j'ai suivi le mouvement des 250 étudiants qui, ce jour là, étaient bien décidés à aller de l'avant [et pour une fois, pas besoin de faire un kilomètre à pied et d'user ses souliers]. Je me suis inscrite : mademoiselle, vous sautez dans 1h30. Flûte ! Une heure et demi de temps à tuer [hmm, hmm]. J'en ai profité pour stresser observer autrui et au passage attraper un torticolis à force de lever la tête. J'ai observé Jean qui saute, Jean qui rit de l'audace d'autrui, Jean qui hurle, Jean qui redescend, Jean qui ne va pas y aller même pas en rêve, Jean muet, Jean n'ai rien à foutre, je n'ai pas peur, Jean tremble, Jean pleure, Jean crâne, parce qu'il vient de le faire et Jean pense que finalement il ne va pas y aller parce que c'est une mauvaise idée. Jean vomit était curieusement absent. Mon tour est arrivé [ah merde, déjà ?]. Mademoiselle, veuillez enlever vos chaussures [heu oui, la reine des boulets a débarqué en tongs] et vos lunettes [à cette époque là, je ne portais pas encore mes lentilles]. Je n'y vois plus rien [je rappelle que je suis myope à -6,5, -7], comment je vais faire pour me repérer dans le couloir de la m... Bref, je suis montée via un ascenseur [en haut d'une grue de 50 mètres, je rêvais d'un pont mais bon à défaut d'aller à Avignon, faisons avec les moyens du bord] en compagnie d'un monsieur fort sympathique qui m'a fait la conversation : vous venez d'où ? Du Sénégal. Ah c'est chouette [bla, bla, bla].  Son but était de me détendre : raté, je n'ai pas écouté un traître mot de ce qu'il m'a dit, trop occupée à faire mes prières. Nous sommes arrivés [un peu trop vite à mon goût] au sommet de la gruePassepartout m'a équipée : je suis bien attachée hein ? Oui, oui. Mais heu, vous êtes sûr ? Mais oui. Bon, avancez. Heu, jusqu'au bord ? Oui. Oui. Il y a la mer au Sénégal. Imaginez que vous êtes au Sénégal. Regardez la mer. Regardez l'horizon [il est sérieux lui ?]. Ne regardez surtout pas en bas. Je vais compter jusqu'à trois. A trois, vous sautez. Ok ? Heu, oui, non, je ne sais pas. Chers lecteurs, un petit aparté, je pense que si à trois vous n'y allez pas, c'est que vous n'irez jamais. Un ... deux ... trois ... silence. Plaît-il ? Oui, j'ai sauté [je ne pouvais résolument pas ne pas sauter compte tenu des 250 paires d'yeux qui m'observaient depuis la position du faible d'en bas] mais en silence car mille et une pensées m'ont traversé l'esprit [véridique] : ô mon Dieu, je l'ai fait.  Mais comment autrui peut-il décider de mettre fin à ses jours de manière aussi violente, heureusement que je suis attachée. J'espère que l'élastique ne va pas se rompre. J'ai peur du rebond. Et voilà, fini, le rebond. Oups, un deuxième rebond. J'ai le coeur solide. I believe, I can fly. Mais qu'est ce que je fous là. Comment je vais faire pour redescendre. J'aurais pas l'air con suspendue la tête en bas et si mon t-shirt remonte et si je tombe à ce moment là. Bref, mes pensées ont pris le pas sur l'instant présent et quand j'ai finalement ouvert les yeux, c'était déjà fini. Mes impressions ? Heu ... Moué. Cette activité n'a finalement aucun intérêt. Plaît-il ? C'est une preuve de courage et de confiance en soi. C'est plutôt un risque inutile [réflexion a posteriori de ma douce et tendre maman. Arrête de m'engueuler maman, je te dis que c'est trop tard, je viens de le faire], une bonne occasion de crâner et de se comparer à Tom Cruise dans Mission Impossible ou à machine dans Fort Boyard et ... voilà. 

  

Bungee_by_ogon_deviant

source

 

L'année suivante, nouveau week-end d'intégration, nouvelle activité : la catapulte ou le saut à l'élastique à l'envers (cf. première image). Comme son nom l'indique, l'ascension est fulgurante mais suivant le principe de la fusée. A première vue, il s'agit d'une activité beaucoup moins angoissante que la première. Point de départ, la terre ferme. Comme c'est rassurant [ERREUR]. Le stress est épouvantable dans la mesure où survient ce moment gênant où tu ne sais pas exactement quand le monsieur va 'appuyer sur le bouton' pour te projeter dans les airs. Donc, tu attends, tu attends, tu attends, tu attends, tu attends, tu attends, tu attends, tu attends [bon heu, il s'est endormi le monsieur ou quoi] et ... clic ... ooooooo put...aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ... [rebondit très très très très haut] [rebondit très très très haut] [rebondit très très haut] [rebondit très haut] [redescend]. Chers lecteurs, ici, la décision d'agir ne vous appartient pas. Vous êtes dépendants du bon vouloir du monsieur qui prend son temps. Ames sensibles s'abstenir, coeur solide exigé. Mes impressions ? Je ne sais pas pourquoi mais je trouve cette activité nettement plus plaisante et beaucoup moins inutile que le saut à l'élastique. Et curieusement, l'adrénaline est beaucoup plus présente et furieusement grisante. Et puis, j'ai beaucoup ri et Caramel Mou qui rit est un Caramel Mou comblé. Je le referais volontiers contrairement au saut à l'élastique. Pourquoi ? Je n'ai pas vraiment d'explications. C'est un feeling.  

 

bungee_kid_by_reidabee

Source

 

L'année dernière, j'ai testé deux autres activités sources de sensations fortes. Vous connaîtrez la suite dans le prochain épisode de haute voltige. En attendant, je vais vous faire une confidence. Mon prochain objectif c'est le saut en parachute. Et cette fois-ci, je mettrai mes lentilles afin de profiter de la vue. Cher lecteur, es-tu amateur d'activités inutiles et potentiellement dangereuses de sensations fortes ? L'élastique ? La catapulte ? Le plongeoir ? Non ? La marelle ? Le mariage ? Le vol à l'éta ... Bref, dis-moi tout. 

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Commentaires
Y
Ouaaaah, je t'admire !! moi j'ai un vertige pas possible et je prévois une terreur pas possible lors d'un saut à l'élastique. la catapulte encore ça me va mieux parce que, justement, ce n'est pas moi qui décide xD Moi sauter je n'en serais pas capable, il faut que quelqu'un appui sur le bouton x) mais le deuxième je trouve que ça a l'air plus marrant :P<br /> <br /> <br /> <br /> Bref que de courage incroyable, je m'incline, tu peux à présent te présenter comme héroïne de film d'action :D
Moi, Caramel Mou
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